Le débat public tant attendu entre les candidats aux élections législatives du 17 novembre 2024 n’aura pas lieu. Le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (Cnra) a sifflé la fin de la récréation. Son président Oumar Ndiaye invoque « la loi sur l’égalité, l’équité et l’équilibre dans le traitement médiatique des candidats ».
Interpellé sur la question par L’Observateur, M. Ndiaye a expliqué : « L’un des principes cardinaux de la loi, c’est l’égalité de traitement entre les candidats à quelque élection que ce soit. Si ce seul débat devait se tenir, cela introduirait une rupture de l’égalité de traitement entre les candidats, dans la mesure où, pourquoi deux seuls candidats auraient le droit de débattre et pas les autres. Or, la loi insiste sur l’égalité, l’équité et l’équilibre dans le traitement médiatique des candidats », a-t-il expliqué.
Oumar Ndiaye a rappelé que son organe est la seule habilité à juger l’opportunité et à organiser un tel débat, de la même manière qu’il supervise, contrôle la diffusion des messages sur l’audiovisuel public et veille à la couverture médiatique de la campagne électorale.
En l’état, dit-il, le Cnra se limite à évoquer les dispositions générales tant que ce n’est pas concret. « Pour le moment, c’est une tête de liste qui a défié une autre tête de liste. C’est du domaine du virtuel. Le Cnra ne se sent pas encore concerné. Par contre, si une décision avait été prise par quelque moyen de diffusion d’organiser le débat, le Cnra se prononcerait », a ajouté Mamadou Oumar Ndiaye.
Pour rappel, après la sortie de Amadou Ba, ancien Premier ministre (Pm) sous le régime de Macky Sall lundi, l'actuel Pm, Ousmane Sonko, a fait un poste dans ses différentes plateformes pour l'inviter à un débat public sur les questions liées à la dette et au déficit public, à la fiscalité, au foncier, aux mines, entre autres sujets.
Interpellé sur la question par L’Observateur, M. Ndiaye a expliqué : « L’un des principes cardinaux de la loi, c’est l’égalité de traitement entre les candidats à quelque élection que ce soit. Si ce seul débat devait se tenir, cela introduirait une rupture de l’égalité de traitement entre les candidats, dans la mesure où, pourquoi deux seuls candidats auraient le droit de débattre et pas les autres. Or, la loi insiste sur l’égalité, l’équité et l’équilibre dans le traitement médiatique des candidats », a-t-il expliqué.
Oumar Ndiaye a rappelé que son organe est la seule habilité à juger l’opportunité et à organiser un tel débat, de la même manière qu’il supervise, contrôle la diffusion des messages sur l’audiovisuel public et veille à la couverture médiatique de la campagne électorale.
En l’état, dit-il, le Cnra se limite à évoquer les dispositions générales tant que ce n’est pas concret. « Pour le moment, c’est une tête de liste qui a défié une autre tête de liste. C’est du domaine du virtuel. Le Cnra ne se sent pas encore concerné. Par contre, si une décision avait été prise par quelque moyen de diffusion d’organiser le débat, le Cnra se prononcerait », a ajouté Mamadou Oumar Ndiaye.
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