Ce phénomène sporadique débute au changement de saison, et se produit par intermittence tout au long de la saison chaude jusqu’à la reprise des alizés (saison froide). Sans pouvoir en identifier l’origine, certains ont fini de l’attribuer au non-respect des normes et règles sociales particulièrement chez les jeunes avec la dépravation des mœurs alors que d’autres évoquent des causes naturelles notamment la pollution marine.
Interpelés par la société civile pour être édifiée sur les causes de phénomène, des chercheurs de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et du Centre de Recherches Océanographiques Dakar-Thiaroye de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA/CRODT) ont effectué une descente sur le terrain. Ils y ont fait des collectes d’algues, d’oursins et de fleurs d’eau, pour après procéder à des observations et des analyses de la population d’ostreopsis au laboratoire de la biologie marine du CRODT de l’ISRA.
Il est ressorti de leur étude publiée dans une note politique au début du mois de septembre 2021 et confirmée par des chercheurs français et allemands que ces symptômes étaient provoqués par une microalgue marine toxique. « Dès que les symptômes caractéristiques ont commencé à apparaître, nous avons réalisé 18 plongées et prélevé un peu d’échantillons d’eau à côté d’endroits où il y a des eaux usées. On a ensuite validé que c’était une microalgue toxique, du genre ostreopsis, qui donne les symptômes que nous ont rapportés les populations », a expliqué Dr Waly Ndiaye, chercheur en aquaculture à ISRA/CRODT.
Dans la foulée, Patrice Brehmer de l’IRD renseigne que les microalgues à l’origine de cette toxine se développent à deux ou trois mètres de profondeur quand l’eau est chaude. Et cette toxine est libérée dans l’eau et remonte quand il y a de la houle, puis les vents la transportent jusque sur le littoral, mais d’autres raisons expliquent leur efflorescence.
« Les effluents, c’est-à-dire les eaux usées non traitées, peuvent être un facteur aggravant. La première observation de ce type de phénomène, une quinzaine d’années en arrière, correspond bien à l’urbanisation massive de la presqu’île des Almadies, avec des capacités d’assainissement sous-dimensionnées. Il faut absolument, dans les plans d’urbanisme, mettre des capacités d’assainissement adéquats aux futurs lotissements », conseille M Brehmer.
Cependant, l’équipe de recherches a précisé même que si l’espèce en question n’est pas encore complètement identifiée, aucun risque létal n’existe pour les populations même si elle occasionne des fièvres et des otites désagréables.
Source: Isra.sn
Interpelés par la société civile pour être édifiée sur les causes de phénomène, des chercheurs de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et du Centre de Recherches Océanographiques Dakar-Thiaroye de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA/CRODT) ont effectué une descente sur le terrain. Ils y ont fait des collectes d’algues, d’oursins et de fleurs d’eau, pour après procéder à des observations et des analyses de la population d’ostreopsis au laboratoire de la biologie marine du CRODT de l’ISRA.
Il est ressorti de leur étude publiée dans une note politique au début du mois de septembre 2021 et confirmée par des chercheurs français et allemands que ces symptômes étaient provoqués par une microalgue marine toxique. « Dès que les symptômes caractéristiques ont commencé à apparaître, nous avons réalisé 18 plongées et prélevé un peu d’échantillons d’eau à côté d’endroits où il y a des eaux usées. On a ensuite validé que c’était une microalgue toxique, du genre ostreopsis, qui donne les symptômes que nous ont rapportés les populations », a expliqué Dr Waly Ndiaye, chercheur en aquaculture à ISRA/CRODT.
Dans la foulée, Patrice Brehmer de l’IRD renseigne que les microalgues à l’origine de cette toxine se développent à deux ou trois mètres de profondeur quand l’eau est chaude. Et cette toxine est libérée dans l’eau et remonte quand il y a de la houle, puis les vents la transportent jusque sur le littoral, mais d’autres raisons expliquent leur efflorescence.
« Les effluents, c’est-à-dire les eaux usées non traitées, peuvent être un facteur aggravant. La première observation de ce type de phénomène, une quinzaine d’années en arrière, correspond bien à l’urbanisation massive de la presqu’île des Almadies, avec des capacités d’assainissement sous-dimensionnées. Il faut absolument, dans les plans d’urbanisme, mettre des capacités d’assainissement adéquats aux futurs lotissements », conseille M Brehmer.
Cependant, l’équipe de recherches a précisé même que si l’espèce en question n’est pas encore complètement identifiée, aucun risque létal n’existe pour les populations même si elle occasionne des fièvres et des otites désagréables.
Source: Isra.sn
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