La Cour suprême a examiné ce jeudi le recours de Barthélémy Toyes Dias, qui conteste sa révocation de son poste de maire de la ville de Dakar. L'audience a été marquée par une plaidoirie de son avocat, Me El Hadji Amadou Sall, qui siégeait seul pour la défense.
Dans son argumentation, Me Sall a exprimé son indignation quant au déroulement du processus. "Je me demande si je dois plaider", a-t-il déclaré, rappelant que "il y a quelques semaines, nous nous sommes retrouvés ici pendant que nous plaidions, au même moment le vote pour son remplacement se poursuivait à la mairie de Dakar. C'est un manque de respect."
L'avocat a ensuite centré sa défense sur une question de fond juridique : "Il y a une chose que le préfet confond, et qui est aussi suivie par la décision de la Cour suprême : ce qui relève du code électoral et ce qui relève du code des collectivités territoriales".
Il a estimé qu'il y a un "concours de compétences entre le préfet et le Président de la République", arguant qu'« un préfet n'a pas les prérogatives de révoquer un maire. Il constate sa démission et c'est le Président de la République qui peut révoquer un maire."
Le parquet général, pour sa part, est resté en retrait dans cette affaire, estimant n'avoir "aucune contribution à faire".
À l'issue des débats, le juge a annoncé que l'audience serait suspendue et reprendrait à 12h pour le délibéré. La Cour rendra alors sa décision sur la légalité de la révocation de l'édile.
Dans son argumentation, Me Sall a exprimé son indignation quant au déroulement du processus. "Je me demande si je dois plaider", a-t-il déclaré, rappelant que "il y a quelques semaines, nous nous sommes retrouvés ici pendant que nous plaidions, au même moment le vote pour son remplacement se poursuivait à la mairie de Dakar. C'est un manque de respect."
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