Il y avait du monde à la Grande mosquée de Bamako pour cette prière collective. Un recueillement à la mémoire de plus d’une soixantaine de Maliens - selon un bilan provisoire - morts lors de la dernière bousculade à La Mecque.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta est intervenu à la fin de la prière : « Hommes de foi et croyants, faites preuve de foi car c’est une épreuve. »
Mais avec le deuil, vient le temps des questions. La gestion du pèlerinage par les autorités d’Arabie saoudite a été critiquée par des religieux, mais à Bamako l’organisation du départ des pèlerins est loin d’être parfaite.
« Revoir l'encadrement »
« Souvent les gens s’occupent de leur business, plus que du côté religieux du pèlerinage, déplore Mohamed Macky Bah, président de l’Union des jeunes musulmans du Mali (UJMA). Donc, il faut revoir tout ça au niveau de l’encadrement, au niveau des agences de voyages, au niveau du gouvernement. Il faut tout revoir. »
Afin de situer les responsabilités de chacun, une enquête officielle a été ouverte au Mali.
Outre la soixantaine de cas de décès, on est sans nouvelles d'une centaine de personnes, rapporte Salamata Anna baby, membre d'un collectif de familles de personnes disparues à La Mecque.
Source:Rfi.fr
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