L’apurement de ces dettes était une condition à la reprise des déboursements. C’est désormais chose faite. Conséquence : « il est prévu que les décaissements sur tous les projets en vigueur de la Banque mondiale reprennent dans les jours à venir », indique le service de presse de l’institution à Niamey joint par l’Agence France Presse.
Ces déboursements avaient été suspendus en août dernier suite au coup d’État. La Banque mondiale s'était dit alors « alarmée par les efforts déployés pour renverser le gouvernement démocratiquement élu ».
Ces décaissements devraient permettre de relancer d’importants projets, comme celui du barrage hydro-électrique de Kandadji à l’ouest de Niamey, projet qui était paralysé depuis des mois en l’absence de financements. Les « quelques interruptions » de financements ont affecté « surtout les grands projets d’infrastructures », note la Banque mondiale. Celle-ci estime toutefois que « pour la majorité des projets, les autorités ont continué, d’une manière ou d’une autre, leur mise en œuvre ».
Cette reprise des décaissements est une bonne nouvelle pour Niamey. Et pour cause : en 2022, l’institution avait dépensé pas moins de 1,5 milliards de dollars au Niger dans ses différents programmes d’aides.
Pour l'économiste Ibrahim Adamou Louché, « c’est une bonne nouvelle », parce que « la suspension des aides internationales a représenté un manque à gagner considérable pour les finances publiques », « devenues exsangues ». Mais selon lui, « tout laisse à penser que » les décaissements seront conditionnés à « une attention » à un « retour à l’ordre constitutionnel ».
Ces déboursements avaient été suspendus en août dernier suite au coup d’État. La Banque mondiale s'était dit alors « alarmée par les efforts déployés pour renverser le gouvernement démocratiquement élu ».
Ces décaissements devraient permettre de relancer d’importants projets, comme celui du barrage hydro-électrique de Kandadji à l’ouest de Niamey, projet qui était paralysé depuis des mois en l’absence de financements. Les « quelques interruptions » de financements ont affecté « surtout les grands projets d’infrastructures », note la Banque mondiale. Celle-ci estime toutefois que « pour la majorité des projets, les autorités ont continué, d’une manière ou d’une autre, leur mise en œuvre ».
Cette reprise des décaissements est une bonne nouvelle pour Niamey. Et pour cause : en 2022, l’institution avait dépensé pas moins de 1,5 milliards de dollars au Niger dans ses différents programmes d’aides.
Pour l'économiste Ibrahim Adamou Louché, « c’est une bonne nouvelle », parce que « la suspension des aides internationales a représenté un manque à gagner considérable pour les finances publiques », « devenues exsangues ». Mais selon lui, « tout laisse à penser que » les décaissements seront conditionnés à « une attention » à un « retour à l’ordre constitutionnel ».
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