Les heurts ont commencé à la sortie de l’aéroport de Lubumbashi, la troisième ville de RDC, où une foule s’était massée pour accueillir le candidat de l’opposition. Les incidents ont duré deux heures, comme en témoigne Kanono Bertin, le chargé des relations extérieures de Martin Fayulu : « Nous sommes arrivés devant l’aéroport de Luano qui nous avait été hermétiquement fermé. On nous a interdit d’accéder au tarmac. Nous avons forcé, nous avons accueilli notre homme et nous avons pris la route de retour et c’est là qu’on a fait face à une armada de l’armée congolaise habillée en policiers. Ils nous ont poursuivis jusqu’au centre-ville ».
Martin Fayulu devait tenir un meeting, ce mardi, à Lubumbashi. Un rendez-vous que tentait encore de maintenir son équipe. « Nous avons atteint l’hôpital Sendwe. Ils nous ont barré la route et là nous sommes en train de chercher les voies de secours pour atteindre notre objectif. Nous sommes avec notre candidat. Il est juste avant moi et nous allons vers la place du meeting. Mais nous sommes arrosés continuellement de bombes lacrymogènes et de l’eau chaude toute bleue », ajoute Kanono Bertin.
Autres articles
-
Iran: au moins huit morts dans une attaque «terroriste» contre un bâtiment de la justice
-
Crash d'un avion dans l'est de la Russie : aucun survivant parmi les 48 personnes à bord
-
Cameroun: Marc Brys a bien démissionné des Lions Indomptables, affirme Samuel Eto'o
-
Mali: Human Rights Watch documente de nouvelles «exécutions» et «disparitions» de civils peuls par l'armée et Wagner
-
Les Etats-Unis annoncent quitter l'Unesco pour la deuxième fois