Ils sont journalistes ou militants des droits de l’homme. Ils ont entre 20 et 40 ans. La semaine dernière, après le rassemblement à Alger et après l’arrestation de plusieurs manifestants, ils ont lancé un appel sur les réseaux sociaux contre la nouvelle candidature de Bouteflika à la présidentielle, un appel qui s’est donc transformé en acte fondateur du collectif Barakat !.
Collectif très médiatisé
Il y a deux jours, les membres du collectif se sont réunis devant le Conseil constitutionnel pour protester contre le dépôt de candidature du président. Et des Algériens de plusieurs régions, mais aussi de l’étranger, ont rejoint l’initiative du groupe. Le collectif Barakat ! est très médiatisé depuis la semaine dernière, et sa figure, la plus médiatique, c’est Amira Bouraoui. Cette jeune femme est gynécologue dans un hôpital d’Alger. Elle s’est fait remarquer alors qu’elle manifestait avec quelques personnes devant une université d’Alger contre le quatrième mandat.
Des milliers à adhérer
Elle s’était rapidement fait interpeller par une dizaine de policiers en civil, devant les caméras. S’ils sont des milliers à adhérer au collectif sur les réseaux sociaux, difficile de savoir combien de manifestants seront présents ce matin. La semaine dernière, il n’étaient que quelques dizaines de personnes.
-
Guinée: le porte-parole des sinistrés de l'explosion du dépôt de carburant condamné à 3 mois de prison avec sursis
-
Niger: la Banque mondiale annonce reprendre les décaissements suspendus après le putsch de juillet
-
Tchad: quelle stratégie pour Succès Masra, toujours Premier ministre malgré la présidentielle?
-
Tchad : le Conseil Constitutionnel valide la victoire de Mahamat Déby
-
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti