En phase avec son camarade Mass Cissé, qui a déploré le salaire indécent de 50 mille FCFA que touchait un Asp chaque fin du mois, Diamoko Traoré dite « Badiéne » détachée au tribunal de Pikine et porte-parole de l’Union national des Asp a déploré la situation qu’ils vivent, car pour elle ce qui se passe est en train d’anéantir leur espérance dans ce métier. « 8 ans de service et on ne sait toujours pas où on va parce que rien n’a été dit sur notre situation. Ce qui nous fait le plus mal dans cette affaire, c’est le fait qu’on n’est exploités et on n’est pas respectés en plus de cela, on n’a pas de salaires, mais des pécules et on est marginalisés pendant que d’autres Asp sont recrutés et payés sur notre dos.».
Par ailleurs, « on est venus ici pour parler avec paix pour être entendus. On est déterminés. On a reçu des appels de menace, mais on a peur de rien, qu’ils le sachent. Si on n’obtient pas gain de cause, on va passer au plan B. Nous réclamons le renouvellement de nos contrats, le respect des promesses faites par le chef de l’Etat, des primes et indemnités ainsi que des prises en charge », a asséné Diamako Traoré.
« On ne reculera devant rien »
L'Union nationale des Asp a déclaré qu’elle est allée partout pour faire des médiations auprès des autorités mais rien. « Ils ont tout renvoyé à la Direction qui nous a dit que tout le combat n’aboutira pas. On a voulu s’associer avec le DG Biram Faye, mais rien. Trop, c’est trop ! Ça suffit maintenant. Et si on n’a pas satisfaction, on va passer à la vitesse supérieure. On demande de voir le Président Macky Sall, car on nous a dit que c’est le seul à pouvoir nous édifier sur notre avenir. On veut que ce corps spécial soit créé et qu’on soit affecté là-bas avec des contrats en bonne et due forme. Et on n’acceptera pas qu’un Asp soit sanctionné pour les 72 heures de grèves décrétées. On va tous se lever pour se battre on ne reculera devant rien ».
« Il est temps que l’injustice au Sénégal cesse…»
Présent pour défendre le plaidoyer des Asp, Guy Marius Sagna s’est indigné de la situation, mais aussi il a félicité la démarche des Asp qui avec « tact, vérité et discipline » ont exposé leur problème. « Il y a des combats qu’on ne peut pas déléguer et qu’on doit faire nous-mêmes, ce que les Asp font avec brio. Il y a beaucoup de défaillants dans le peuple sénégalais. Parce qu’à la fin de ce combat, tout le monde en bénéficiera. Vous êtes les Asp du peuple sénégalais, ce combat signifie que l’argent du Sénégal n’est pas justement utilisé, car il y a de l’injustice et du favoritisme. Il est temps que cela cesse, il est temps que l’on cesse de regarder les Asp être marginalisés et maltraités. Il faut que l’on sorte pour les soutenir, car ils sont en train de réaliser un travail extraordinaire pour le peuple sénégalais. Nous Frapp, on ne va pas en rester là, on va se battre à vos côtés jusqu’à l’obtention de gain cause. Par conséquent, on attend de voir qu’un Asp a été renvoyé à cause de cette conférence de presse, on va voir pire », a-t-il assuré avec énergie.
Par ailleurs, « on est venus ici pour parler avec paix pour être entendus. On est déterminés. On a reçu des appels de menace, mais on a peur de rien, qu’ils le sachent. Si on n’obtient pas gain de cause, on va passer au plan B. Nous réclamons le renouvellement de nos contrats, le respect des promesses faites par le chef de l’Etat, des primes et indemnités ainsi que des prises en charge », a asséné Diamako Traoré.
« On ne reculera devant rien »
L'Union nationale des Asp a déclaré qu’elle est allée partout pour faire des médiations auprès des autorités mais rien. « Ils ont tout renvoyé à la Direction qui nous a dit que tout le combat n’aboutira pas. On a voulu s’associer avec le DG Biram Faye, mais rien. Trop, c’est trop ! Ça suffit maintenant. Et si on n’a pas satisfaction, on va passer à la vitesse supérieure. On demande de voir le Président Macky Sall, car on nous a dit que c’est le seul à pouvoir nous édifier sur notre avenir. On veut que ce corps spécial soit créé et qu’on soit affecté là-bas avec des contrats en bonne et due forme. Et on n’acceptera pas qu’un Asp soit sanctionné pour les 72 heures de grèves décrétées. On va tous se lever pour se battre on ne reculera devant rien ».
« Il est temps que l’injustice au Sénégal cesse…»
Présent pour défendre le plaidoyer des Asp, Guy Marius Sagna s’est indigné de la situation, mais aussi il a félicité la démarche des Asp qui avec « tact, vérité et discipline » ont exposé leur problème. « Il y a des combats qu’on ne peut pas déléguer et qu’on doit faire nous-mêmes, ce que les Asp font avec brio. Il y a beaucoup de défaillants dans le peuple sénégalais. Parce qu’à la fin de ce combat, tout le monde en bénéficiera. Vous êtes les Asp du peuple sénégalais, ce combat signifie que l’argent du Sénégal n’est pas justement utilisé, car il y a de l’injustice et du favoritisme. Il est temps que cela cesse, il est temps que l’on cesse de regarder les Asp être marginalisés et maltraités. Il faut que l’on sorte pour les soutenir, car ils sont en train de réaliser un travail extraordinaire pour le peuple sénégalais. Nous Frapp, on ne va pas en rester là, on va se battre à vos côtés jusqu’à l’obtention de gain cause. Par conséquent, on attend de voir qu’un Asp a été renvoyé à cause de cette conférence de presse, on va voir pire », a-t-il assuré avec énergie.
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