Dakar a accueilli ce jeudi, une journée nationale décisive pour l'avenir de l'enseignement privé. Le Conseil des Acteurs et Partenaire de l'Enseignement privé (CAPEP) et le Cabinet Osmose Audit & Conseils ont scellé un partenariat pour sortir 5 200 établissements de l'informel.
Le constat dressé lors de cette rencontre est sans appel. Au Sénégal, l'enseignement privé représente 40 % de l'offre éducative, mais il évolue dans une précarité administrative alarmante.
Selon Amadou Arame Diagne, expert-comptable au cabinet Osmose, « 91 % des écoles privées ne bénéficient d'aucune reconnaissance officielle ».
« Manque de NINEA, absence de registre de commerce, défaut de déclarations fiscales et sociales. Les lacunes sont nombreuses. Cette situation freine structurellement le secteur. Accès au financement impossible. Sans statut formel, les banques refusent de financer l'achat de terrains ou de bus scolaires », a soutenu M. Diagne.
Au plan social, la situation n’est guère plus reluisante. « Des milliers d'enseignants travaillent sans couverture maladie ni retraite (IPRES/CSS). 71 % des établissements ne déclarent pas leurs impôts et peinent à couvrir les charges durant les mois de vacances », a-t-il poursuivi.
Face à ce constat, l’objectif affiché est clair : « Inverser la tendance. Passer de 9 % à 100 % de reconnaissance pour garantir la viabilité du secteur ».
Présent lors de la signature, Papa Yacine Samba Diop, représentant de la Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE), a réaffirmé l'engagement de l'institution à soutenir cette mutation.
Il a annoncé la mise en place d'une convention tripartite (CAPEP-Osmose-BNDE) pour faciliter l'octroi de crédits. « Une fois formalisée, la banque jouera pleinement son rôle avec un objectif de zéro rejet », a-t-il déclaré, évoquant des taux d’intérêts préférentiels (7 % ou 8 %) et des solutions de trésorerie pour payer les salaires durant la période critique de juillet à septembre.
Au-delà de l’accompagnement financier, les acteurs du secteur appellent également à une réponse institutionnelle forte. Papa Yacine Samba Diop a regretté que l'enseignement privé ne soit géré que par une « simple division » au ministère de l'Éducation nationale, plaidant pour la création d'une véritable direction afin de mieux encadrer ces 5 200 écoles qui forment plus de 2 millions d'élèves sénégalais.
Le constat dressé lors de cette rencontre est sans appel. Au Sénégal, l'enseignement privé représente 40 % de l'offre éducative, mais il évolue dans une précarité administrative alarmante.
Selon Amadou Arame Diagne, expert-comptable au cabinet Osmose, « 91 % des écoles privées ne bénéficient d'aucune reconnaissance officielle ».
« Manque de NINEA, absence de registre de commerce, défaut de déclarations fiscales et sociales. Les lacunes sont nombreuses. Cette situation freine structurellement le secteur. Accès au financement impossible. Sans statut formel, les banques refusent de financer l'achat de terrains ou de bus scolaires », a soutenu M. Diagne.
Au plan social, la situation n’est guère plus reluisante. « Des milliers d'enseignants travaillent sans couverture maladie ni retraite (IPRES/CSS). 71 % des établissements ne déclarent pas leurs impôts et peinent à couvrir les charges durant les mois de vacances », a-t-il poursuivi.
Face à ce constat, l’objectif affiché est clair : « Inverser la tendance. Passer de 9 % à 100 % de reconnaissance pour garantir la viabilité du secteur ».
« Encadrer ces 5 200 écoles qui forment plus de 2 millions d'élèves sénégalais »
Présent lors de la signature, Papa Yacine Samba Diop, représentant de la Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE), a réaffirmé l'engagement de l'institution à soutenir cette mutation.
Il a annoncé la mise en place d'une convention tripartite (CAPEP-Osmose-BNDE) pour faciliter l'octroi de crédits. « Une fois formalisée, la banque jouera pleinement son rôle avec un objectif de zéro rejet », a-t-il déclaré, évoquant des taux d’intérêts préférentiels (7 % ou 8 %) et des solutions de trésorerie pour payer les salaires durant la période critique de juillet à septembre.
Au-delà de l’accompagnement financier, les acteurs du secteur appellent également à une réponse institutionnelle forte. Papa Yacine Samba Diop a regretté que l'enseignement privé ne soit géré que par une « simple division » au ministère de l'Éducation nationale, plaidant pour la création d'une véritable direction afin de mieux encadrer ces 5 200 écoles qui forment plus de 2 millions d'élèves sénégalais.
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