Le prix d'un nouveau-né variait entre 1 200 et 6 000 euros. Les acheteurs, ce sont des familles aisées ne pouvant pas avoir d'enfants. Les trafiquants leur proposaient donc de se rendre à Melilla, l'enclave espagnole, à la pointe nord du Maroc, pour acheter un bébé. C'est ici que le marché était conclu.
Espérant une vie meilleure pour leur enfant, des mères, Espagnoles ou bien Marocaines, et sans ressource, acceptaient de vendre leur bébé. Profitant de complicités dans les hôpitaux locaux, les trafiquants organisaient de faux certificats de naissance afin de permettre aux « nouveaux » parents d'enregistrer le bébé comme leur enfant biologique.
C'est une plainte déposée par une association de victimes qui a déclenché l'enquête en 2011. Depuis, 28 cas ont pu être identifiés, 31 personnes sont impliquées dans cette affaire, mais douze d'entre elles sont décédées dont une religieuse et trois membres du personnel sanitaire.
Ce trafic sordide qui remonte aux années 1979 et 1980 rappelle le vaste scandale des bébés volés sous le régime de Franco qui avait secoué l'Espagne en 2010. Dans cette autre affaire, 1500 plaintes ont été déposées.
Source : Rfi.fr
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