Le Sénégal a enregistré une progression remarquable de ses investissements publics en 2024. Selon le Rapport sur l’exécution budgétaire du quatrième trimestre publié par la Direction générale du Budget (DGB), les dépenses en capital exécutées par voie ordonnancée s’élèvent à 2 389,9 milliards de francs CFA, marquant une hausse de 906,9 milliards, soit +61,3 % par rapport à l’année précédente.
« Cette performance traduit une volonté claire des autorités de stimuler la croissance à travers l’investissement public, notamment dans les infrastructures, l’énergie, l’agriculture et l’éducation », souligne la DGB dans le document officiel consulté par PressAfrik.
Dans le détail, la part des investissements dans l’exécution budgétaire globale est significative. Sur un total de 6 506,7 milliards de dépenses ordonnancées, les dépenses d’investissement représentent 36,7 %, contre 63,3 % pour les dépenses de fonctionnement. Une structure budgétaire qui « confirme la priorité donnée aux secteurs porteurs de développement », selon l’analyse du ministère des Finances et du Budget.
En effet, la progression des investissements a bénéficié d’une dynamique de relance économique, avec le lancement ou la poursuite de grands projets dans les secteurs stratégiques. La DGB note par ailleurs que les dépenses d’investissement financées sur ressources intérieures ont atteint 1 453,1 milliards, soit 60,8 % du total, traduisant un « effort notable de financement domestique de l’investissement public ».
En parallèle, les investissements financés sur ressources extérieures se sont établis à 936,8 milliards, confirmant le soutien des partenaires techniques et financiers du Sénégal, bien que des tensions aient été relevées dans la mobilisation de certaines lignes de financement. Malgré cette embellie, des tensions de trésorerie sont également mentionnées dans le rapport, notamment avec plus de 500 milliards d’arriérés dus à des prestataires de services publics, dont une part importante concerne les secteurs du bâtiment et des travaux publics (BTP).
« Cette situation constitue une contrainte majeure à la soutenabilité des investissements publics à moyen terme », avertit la DGB.
« Cette performance traduit une volonté claire des autorités de stimuler la croissance à travers l’investissement public, notamment dans les infrastructures, l’énergie, l’agriculture et l’éducation », souligne la DGB dans le document officiel consulté par PressAfrik.
Dans le détail, la part des investissements dans l’exécution budgétaire globale est significative. Sur un total de 6 506,7 milliards de dépenses ordonnancées, les dépenses d’investissement représentent 36,7 %, contre 63,3 % pour les dépenses de fonctionnement. Une structure budgétaire qui « confirme la priorité donnée aux secteurs porteurs de développement », selon l’analyse du ministère des Finances et du Budget.
En effet, la progression des investissements a bénéficié d’une dynamique de relance économique, avec le lancement ou la poursuite de grands projets dans les secteurs stratégiques. La DGB note par ailleurs que les dépenses d’investissement financées sur ressources intérieures ont atteint 1 453,1 milliards, soit 60,8 % du total, traduisant un « effort notable de financement domestique de l’investissement public ».
En parallèle, les investissements financés sur ressources extérieures se sont établis à 936,8 milliards, confirmant le soutien des partenaires techniques et financiers du Sénégal, bien que des tensions aient été relevées dans la mobilisation de certaines lignes de financement. Malgré cette embellie, des tensions de trésorerie sont également mentionnées dans le rapport, notamment avec plus de 500 milliards d’arriérés dus à des prestataires de services publics, dont une part importante concerne les secteurs du bâtiment et des travaux publics (BTP).
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