Oxfam tire la sonnette d'alarme devant cette explosion de cas. Pour les responsables de l’ONG, c'est clair : la réponse actuelle pour lutter contre le virus Ebola en RDC ne fonctionne pas. Ce n'est pas l'efficacité des traitements qui est mise en cause, mais plutôt les difficultés rencontrées par les équipes médicales sur le terrain.
Les communautés locales doutent en effet encore de l'existence du virus, comme l'explique Tamba Emmanuel Danmbisaa, en charge de la réponse humanitaire chez Oxfam. « Nous faisons face à une situation où les communautés pensent qu’Ebola a été amenée par les humanitaires à des fins de business, pour maintenir leur travail. On arrive à un point où les gens attaquent les équipes qui travaillent à la lutte contre le virus. Si rien n’est fait, si les communautés ne s’impliquent pas fortement pour sensibiliser et mettre en place les bonnes pratiques, nous allons avoir un pic qui sera vraiment difficile à contrôler », s’inquiète-t-il.
Il note d'ailleurs déjà l'apparition de nouveaux cas dans des zones jusque-là épargnées par la maladie.
Oxfam compte maintenant sur le récent renforcement de la riposte décidé par le système des Nations unies pour établir un climat de confiance avec les communautés locales, mettre fin aux attaques et faire accepter les soins.
A ce jour, sur les 2 008 personnes ayant contracté le virus, 1 346 sont mortes depuis la déclaration il y a dix mois de l'épidémie qui sévit dans l'est du pays.
Les communautés locales doutent en effet encore de l'existence du virus, comme l'explique Tamba Emmanuel Danmbisaa, en charge de la réponse humanitaire chez Oxfam. « Nous faisons face à une situation où les communautés pensent qu’Ebola a été amenée par les humanitaires à des fins de business, pour maintenir leur travail. On arrive à un point où les gens attaquent les équipes qui travaillent à la lutte contre le virus. Si rien n’est fait, si les communautés ne s’impliquent pas fortement pour sensibiliser et mettre en place les bonnes pratiques, nous allons avoir un pic qui sera vraiment difficile à contrôler », s’inquiète-t-il.
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