
La filière mangue en Casamance traverse une période difficile. Réunis à l’occasion du bilan de la campagne de commercialisation 2025, les acteurs commerciaux du Balantacounda dans le département de Goudomp (sud), ont exprimé leur inquiétude face à des difficultés persistantes qui freinent le développement de ce secteur pourtant porteur.
Manque d’infrastructures de conservation, absence de logistique de transport adaptée, difficultés d'accès aux marchés extérieurs… Le constat dressé par les professionnels de la mangue est sans appel. "Chaque année, c’est le même calvaire. Les mangues pourrissent dans les cartons avant même d’arriver à destination", a déploré Ibou Diatta, président de l'Association des vendeurs de mangues du Balantacounda.
Les producteurs et commerçants locaux dénoncent également le retard dans la réalisation des promesses gouvernementales. Les chambres froides et l'usine de transformation de mangues, annoncées par les autorités depuis plusieurs saisons, restent à ce jour à l’état de projet. "On nous parle d'infrastructures modernes pour la conservation et la transformation des mangues, mais sur le terrain, rien n'a bougé", s’est indigné M. Diatta.
Les conséquences de cette situation sont lourdes. Faute de moyens de conservation adaptés, de nombreuses cargaisons sont perdues, obligeant les commerçants à vendre à perte. "Notre travail n’est plus rentable. Nous sommes découragés", a confié un autre vendeur, sous le couvert de l'anonymat.
Face à cette crise, les acteurs de la filière lancent un appel urgent aux nouvelles autorités sénégalaises. Ils plaident pour la construction rapide d’infrastructures de stockage frigorifique, l’amélioration des moyens de transport et un accompagnement pour faciliter l’accès aux marchés extérieurs.
"Nous avons besoin d’un vrai plan d’appui. La Casamance regorge de talents et de ressources. Il ne reste qu’à nous donner les moyens de travailler dans de bonnes conditions", a insisté Ibou Diatta.
En attendant des solutions concrètes, les professionnels de la mangue restent suspendus à la volonté politique et à la mise en œuvre rapide des promesses de l’État pour sauver une filière essentielle à l’économie locale.
Manque d’infrastructures de conservation, absence de logistique de transport adaptée, difficultés d'accès aux marchés extérieurs… Le constat dressé par les professionnels de la mangue est sans appel. "Chaque année, c’est le même calvaire. Les mangues pourrissent dans les cartons avant même d’arriver à destination", a déploré Ibou Diatta, président de l'Association des vendeurs de mangues du Balantacounda.
Les producteurs et commerçants locaux dénoncent également le retard dans la réalisation des promesses gouvernementales. Les chambres froides et l'usine de transformation de mangues, annoncées par les autorités depuis plusieurs saisons, restent à ce jour à l’état de projet. "On nous parle d'infrastructures modernes pour la conservation et la transformation des mangues, mais sur le terrain, rien n'a bougé", s’est indigné M. Diatta.
Les conséquences de cette situation sont lourdes. Faute de moyens de conservation adaptés, de nombreuses cargaisons sont perdues, obligeant les commerçants à vendre à perte. "Notre travail n’est plus rentable. Nous sommes découragés", a confié un autre vendeur, sous le couvert de l'anonymat.
Face à cette crise, les acteurs de la filière lancent un appel urgent aux nouvelles autorités sénégalaises. Ils plaident pour la construction rapide d’infrastructures de stockage frigorifique, l’amélioration des moyens de transport et un accompagnement pour faciliter l’accès aux marchés extérieurs.
"Nous avons besoin d’un vrai plan d’appui. La Casamance regorge de talents et de ressources. Il ne reste qu’à nous donner les moyens de travailler dans de bonnes conditions", a insisté Ibou Diatta.
En attendant des solutions concrètes, les professionnels de la mangue restent suspendus à la volonté politique et à la mise en œuvre rapide des promesses de l’État pour sauver une filière essentielle à l’économie locale.
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