Pour orienter l’agriculture vers un mode de production durable, les idées fusent dans ce grand centre commercial d’Alger, lieu du forum « Notre futur ». Tenin Nana Kouayte, promotrice d’une start-up au Mali, reliant les agriculteurs aux marchés, mise sur la sensibilisation : « À travers cette plateforme, nous pouvons atteindre beaucoup d’agriculteurs dans leur langue. Ils sont en contact direct avec l’environnement, ils ont besoin de protéger l’environnement parce qu’aujourd’hui ils sont confrontés à la réduction des terres arables, l’avancée du désert, au manque d’eau accru qui fait qu’aujourd’hui au Mali on ne peut plus produire sur les douze mois de l’année mais que sur trois mois. Il faut pouvoir vivre en harmonie avec son environnement beaucoup plus longtemps. »
Victimes et acteurs
Les agriculteurs sont à la fois victimes du bouleversement climatique et également les acteurs, en raison de l’utilisation d’engrais chimiques, de pesticides et de déchets d’origine animale. Pour leur apprendre de bonnes pratiques, Sylvère Boussomba, président d’une ONG qui œuvre dans l’éducation au Gabon, veut lancer une caravane d’information : « Déjà, c’est de comprendre qu’est-ce qu’ils font aujourd’hui, comment ils produisent de la valeur, comment ils vont arriver à produire mieux. Ce public-là, vit généralement en périphérie de grandes villes et il faut aller vers eux, mais il faut aussi trouver des partenaires qui vont nous accompagner vers eux avec du matériel parce qu’en général il faut aussi les équiper en outils technologiques pour pouvoir justement les aider à consommer mieux. »
Le coût de la transformation vers une agriculture durable se chiffre à plusieurs milliards de dollars, selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
Victimes et acteurs
Les agriculteurs sont à la fois victimes du bouleversement climatique et également les acteurs, en raison de l’utilisation d’engrais chimiques, de pesticides et de déchets d’origine animale. Pour leur apprendre de bonnes pratiques, Sylvère Boussomba, président d’une ONG qui œuvre dans l’éducation au Gabon, veut lancer une caravane d’information : « Déjà, c’est de comprendre qu’est-ce qu’ils font aujourd’hui, comment ils produisent de la valeur, comment ils vont arriver à produire mieux. Ce public-là, vit généralement en périphérie de grandes villes et il faut aller vers eux, mais il faut aussi trouver des partenaires qui vont nous accompagner vers eux avec du matériel parce qu’en général il faut aussi les équiper en outils technologiques pour pouvoir justement les aider à consommer mieux. »
Le coût de la transformation vers une agriculture durable se chiffre à plusieurs milliards de dollars, selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
Autres articles
-
Le Burkina Faso expulse 3 diplomates français
-
Dialogue national au Gabon: un bilan positif à mi-parcours
-
Des inondations records dans plusieurs pays d'Afrique, noyés sous les besoins d'assistance
-
Burkina Faso: trois diplomates français déclarés «persona non grata» pour «activités subversives», annonce le ministère burkinabè des Affaires étrangères
-
Drogues en Afrique de l’Ouest: plus de prévention demandée face à la hausse de la consommation