Au début du mois juin, quelque 800.000 lycéens ont passé les épreuves du baccalauréat dans tout le pays. Cependant, de nombreux candidats des filières scientifiques ont eu la surprise de recevoir, sur leur compte Facebook, les sujets avant les épreuves.
En cinq jours, sept sujets du baccalauréat ont fuité. Certains ont circulé sur les réseaux sociaux pendant presque 24 heures avant l'épreuve. Des corrigés étaient disponibles et les candidats y accédaient sur leur téléphone portable.
Dans un communiqué, le gouvernement avait alors finalement reconnu une « série d’attaques massives sur Internet » parlant même d' « un arsenal technologique impressionnant » qui avait été déployé pour tricher.
Vu l'ampleur des fraudes, le gouvernement a donc décidé de refaire passer les épreuves, au moins partiellement. Pour éviter que le même scenario ne se reproduise, les autorités ont adopté une mesure, pour le moins radicale et coupé les réseaux sociaux. Ainsi, plus de Facebook ni de Twitter ni d'Instagram. Depuis hier soir, les Algériens doivent donc se passer des réseaux sociaux.
Quant à l'enquête, l'office national des examens a été perquisitionné. Plus d'une cinquantaine de personnes dont des cadres de l'Education nationale, ont été arrêtées sur la base des adresses IP des réseaux informatiques. Elles sont soupçonnées d'être impliquées dans les fuites.
Rfi.fr
En cinq jours, sept sujets du baccalauréat ont fuité. Certains ont circulé sur les réseaux sociaux pendant presque 24 heures avant l'épreuve. Des corrigés étaient disponibles et les candidats y accédaient sur leur téléphone portable.
Dans un communiqué, le gouvernement avait alors finalement reconnu une « série d’attaques massives sur Internet » parlant même d' « un arsenal technologique impressionnant » qui avait été déployé pour tricher.
Vu l'ampleur des fraudes, le gouvernement a donc décidé de refaire passer les épreuves, au moins partiellement. Pour éviter que le même scenario ne se reproduise, les autorités ont adopté une mesure, pour le moins radicale et coupé les réseaux sociaux. Ainsi, plus de Facebook ni de Twitter ni d'Instagram. Depuis hier soir, les Algériens doivent donc se passer des réseaux sociaux.
Quant à l'enquête, l'office national des examens a été perquisitionné. Plus d'une cinquantaine de personnes dont des cadres de l'Education nationale, ont été arrêtées sur la base des adresses IP des réseaux informatiques. Elles sont soupçonnées d'être impliquées dans les fuites.
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