Amnesty international demeure persuadée que les conclusions auxquelles ont abouti en Gambie la Commission vérité, réconciliation et réparation (Cvrr) doit offrir aux victimes de plus de 20 ans de violations de droits humains commises sous le régime dictatorial de Yahya Jammeh "d’obtenir justice et réparations". De ce fait, Amnesty attend « un engagement sans équivoque » en leur faveur de la part des autorités de Banjul, qui ont reçu jeudi le rapport de la Cvrc.
Dans un communiqué rendu public jeudi, Amnesty international, par la voix de Michèle Eken, chercheuse en Afrique de l’Ouest a affirmé que « le gouvernement peut maintenant faire toute la lumière sur cette sombre période de l’histoire du pays et garantir que les victimes reçoivent des réparations pour ce qu’elles ont enduré ». D’après cette dernière, « les responsables (incriminés), dont certains sont toujours en poste au sein des services de sécurité, doivent être traduits en justice et les autorités doivent veiller à ce que ces violations des droits humains cautionnées par l’Etat ne se reproduisent pas », a-t-elle.
Aux yeux de la chercheuse, le rapport de la Commission vérité, réconciliation et réparation est l’occasion pour les autorités de Banjul de prendre un engagement clair vis-à-vis des victimes du régime de Yahya Jammeh. « Le rapport de la commission doit ouvrir la voie à un engagement sans équivoque des autorités gambiennes sur le fait que la justice et des réparations seront enfin accordées aux victimes de décennies de violations des droits humains commises sous le régime du Président Yahya Jammeh », a-t-elle soutenu.
Après sa mise en place en décembre 2017, la Commission vérité, réconciliation et réparation (Cvrr) avait pour mission principale, « d’établir un bilan historique impartial des violations et des atteintes aux droits humains commises de juillet 1994 à janvier 2017. Ce, pour « promouvoir la guérison et la réconciliation, répondre aux besoins des victimes, lutter contre l’impunité et prévenir la répétition des violations et des atteintes subies en formulant des recommandations visant à créer des mécanismes de prévention adaptés, notamment des réformes institutionnelles et légales ».
Dans un communiqué rendu public jeudi, Amnesty international, par la voix de Michèle Eken, chercheuse en Afrique de l’Ouest a affirmé que « le gouvernement peut maintenant faire toute la lumière sur cette sombre période de l’histoire du pays et garantir que les victimes reçoivent des réparations pour ce qu’elles ont enduré ». D’après cette dernière, « les responsables (incriminés), dont certains sont toujours en poste au sein des services de sécurité, doivent être traduits en justice et les autorités doivent veiller à ce que ces violations des droits humains cautionnées par l’Etat ne se reproduisent pas », a-t-elle.
Aux yeux de la chercheuse, le rapport de la Commission vérité, réconciliation et réparation est l’occasion pour les autorités de Banjul de prendre un engagement clair vis-à-vis des victimes du régime de Yahya Jammeh. « Le rapport de la commission doit ouvrir la voie à un engagement sans équivoque des autorités gambiennes sur le fait que la justice et des réparations seront enfin accordées aux victimes de décennies de violations des droits humains commises sous le régime du Président Yahya Jammeh », a-t-elle soutenu.
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