Le 26 janvier, la Cour internationale de justice a estimé qu'il existait « un risque » de génocide contre les Palestiniens de Gaza, suite à une plainte de l'Afrique du Sud accusant l'État hébreu de violer la Convention sur le génocide. Début mars, Pretoria a demandé aux quinze juges d'ordonner à Israël la levée du blocus, de décréter un embargo sur les armes et d'ordonner la fin du conflit. Réponse d'Israël à l'Afrique du Sud.
La réponse Israélienne est cinglante. L'État hébreu accuse l'Afrique du Sud de mener cette procédure « pour la galerie », d'abuser de la Cour mondiale, et de « déformer » la réalité.
Sans grande surprise, Israël rejette donc la totalité des nouvelles mesures demandées par l'Afrique du Sud. En 21 pages, l'État hébreu affirme « faire beaucoup » pour atténuer les souffrances des civils de Gaza, alors qu'au moins 32 000 personnes ont été tuées dans l'enclave depuis le 8 octobre.
Israël nie vouloir affamer les civils de Gaza. Et sur plusieurs paragraphes, ses avocats évoquent l'aide humanitaire acheminée par la route, les airs, et désormais la mer. La réponse israélienne donne l'impression que la situation est maitrisée, alors que le secrétaire général de l'ONU évoque une insécurité alimentaire sans précédent par son ampleur, puisqu'elle touche plus d'un million de Gazaouis.
Dans sa requête, l'Afrique du Sud demande aux juges d'ordonner à tous les États d'appliquer la Convention sur le génocide – implicitement, un embargo sur les armes. Mais Israël rappelle que les autres États ne participent pas à cette affaire et que les juges ne peuvent donc rien leur ordonner.
La réponse Israélienne est cinglante. L'État hébreu accuse l'Afrique du Sud de mener cette procédure « pour la galerie », d'abuser de la Cour mondiale, et de « déformer » la réalité.
Sans grande surprise, Israël rejette donc la totalité des nouvelles mesures demandées par l'Afrique du Sud. En 21 pages, l'État hébreu affirme « faire beaucoup » pour atténuer les souffrances des civils de Gaza, alors qu'au moins 32 000 personnes ont été tuées dans l'enclave depuis le 8 octobre.
Israël nie vouloir affamer les civils de Gaza. Et sur plusieurs paragraphes, ses avocats évoquent l'aide humanitaire acheminée par la route, les airs, et désormais la mer. La réponse israélienne donne l'impression que la situation est maitrisée, alors que le secrétaire général de l'ONU évoque une insécurité alimentaire sans précédent par son ampleur, puisqu'elle touche plus d'un million de Gazaouis.
Dans sa requête, l'Afrique du Sud demande aux juges d'ordonner à tous les États d'appliquer la Convention sur le génocide – implicitement, un embargo sur les armes. Mais Israël rappelle que les autres États ne participent pas à cette affaire et que les juges ne peuvent donc rien leur ordonner.
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