Gouvernement-Syndicats d'enseignants: enfin l'ouverture des négociations

La première rencontre qui est prévue ce mercredi 13 juillet mettra face à face les représentants des trois syndicats le Cuse (Cadre unitaire des syndicats d’enseignants), le Cusems (le cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire) et le Saems (le syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal), et l’ensemble des ministres concernés par le règlement des revendications syndicales.

Il s’agit en effet des ministres de l’Education Ibrahima SALL, de la Fonction Publique Mansour SY,  du Budget Abdoulaye Daouda   Diallo,  de l’Urbanisme et de l’Habitat  Madame Khoudia Mbaye.
A la rencontre de demain il est évident qu’elle va être consacrée à la définition du calendrier de travail et du format des négociations.

Mais selon les observateurs de l’espace scolaire, après déjà plusieurs rencontres préparatoires de ces négociations les deux parties ne devraient plus trop perdre de temps sur certains détails.

Ces mêmes observateurs pensent surtout qu’après la malheureuse expérience de cette année avec les 5mois de grève discontinue dans le Moyen et le Secondaire, les parties aux négociations n’ont pas droit à l’échec.
Mais un des leaders des trois syndicats devant faire face au gouvernement se dit encore très pessimiste quant à l’issue des pourparlers.

Parce que, dit-il, le nouveau gouvernement se semble pas encore connaitre là il va réellement avec la question.
Or, selon lui, «nous ne demandons ni plus ni moins au gouvernement qu’à rétablir la justice dans le secteur notamment en matière d’indemnités d’enseignement et de recherche (Ird), de logement et de salaires de certaines catégories d’enseignants».

Toutefois, il estime que l’ouverture des négociations mais si cela ne suffit pas constitue au moins «un jalon important dans la relance du dialogue social entre le gouvernement et les syndicats d’enseignant pour aller vers l’apaisement de l’espace scolaire».

Pourvu seulement que les deux protagonistes puissent saisir l’occasion pour régler définitivement les revendications qui ont été à l’origine des blocages du système durant toute l’année 2012.
 
Avec Sidonline