Renversé de la présidence de la République de Guinée-Bissau, les ennuis s’accumulent pour Umaro Sissoco Embalo. L’ex-chef d’État, actuellement réfugié à Rabat après des séjours à Dakar et Brazzaville, est rattrapé par de vieux dossiers judiciaires qui pendent devant les tribunaux sénégalais, rapporte Enquête.
Une affaire d’escroquerie intentée par une société de droit sénégalais, qui l’accuse de l’avoir spoliée de biens d’une valeur de plus d’un milliard de francs CFA (environ 1,7 million de dollars US), refait surface. Ce dossier, qui était jusque-là bloqué par l’immunité présidentielle d’Embalo, est désormais réactivé.
Toujours d'après Enquête, la plaignante, gérante d’une société de livraison de marchandises, réclame à Embalo la somme de 1.050.786.838 FCFA pour des livraisons effectuées entre 2019 et 2021. Ces commandes comprenaient notamment des T-shirts, du matériel de campagne, ainsi que deux véhicules de luxe (un Lexus LX570 SUV et un Mercedes-Benz G63).
L'immunité levée, les procédures relancées
Fin décembre 2024, le Tribunal de commerce hors classe de Dakar avait rejeté une demande de saisie conservatoire sur les biens d’Embalo, invoquant son statut de Président de la République en exercice, bénéficiant de l’immunité d’exécution.
Selon Enquête, avec sa chute, cet obstacle est désormais levé. La plaignante, qui a également déposé une plainte pour ‘’menaces et intimidation’’ en février 2025, estime que le droit peut enfin être dit. L’accusation allègue également qu’Embalo aurait utilisé un mariage célébré en catimini à Dakar pour établir une relation de confiance et faciliter la commission des infractions.
Un coup d'État "cérémoniel" dénoncé
Cette réactivation judiciaire intervient alors que la légitimité du putsch qui l'a renversé reste contestée. Enquête rappelle que l'ex-président est fortement soupçonné par certains observateurs, dont l'ancien Chef de la mission d’observation de la Cedeao Goodluck Jonathan, d’avoir lui-même orchestré ce coup d’État pour masquer sa défaite électorale.
Une affaire d’escroquerie intentée par une société de droit sénégalais, qui l’accuse de l’avoir spoliée de biens d’une valeur de plus d’un milliard de francs CFA (environ 1,7 million de dollars US), refait surface. Ce dossier, qui était jusque-là bloqué par l’immunité présidentielle d’Embalo, est désormais réactivé.
Toujours d'après Enquête, la plaignante, gérante d’une société de livraison de marchandises, réclame à Embalo la somme de 1.050.786.838 FCFA pour des livraisons effectuées entre 2019 et 2021. Ces commandes comprenaient notamment des T-shirts, du matériel de campagne, ainsi que deux véhicules de luxe (un Lexus LX570 SUV et un Mercedes-Benz G63).
L'immunité levée, les procédures relancées
Fin décembre 2024, le Tribunal de commerce hors classe de Dakar avait rejeté une demande de saisie conservatoire sur les biens d’Embalo, invoquant son statut de Président de la République en exercice, bénéficiant de l’immunité d’exécution.
Selon Enquête, avec sa chute, cet obstacle est désormais levé. La plaignante, qui a également déposé une plainte pour ‘’menaces et intimidation’’ en février 2025, estime que le droit peut enfin être dit. L’accusation allègue également qu’Embalo aurait utilisé un mariage célébré en catimini à Dakar pour établir une relation de confiance et faciliter la commission des infractions.
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