Rabiatou S. Diallo
Les femmes guinéennes ont payé un lourd tribut aux évènements macabres du 28 septembre 2009 en Guinée. Celles qui ont pris part à la manifestation ce jour, ont été victimes de bastonnades, de viols, de tortures inhumaines. Aussi, des «amazones» ont-elles tenu à être à Ouagadougou pour dire leur mal-être face à ce qu'elles qualifient de «barbarie des forces de défense et de sécurité à la solde de la junte».
Pour Mariama Penda Diallo, chargée des relations internationales de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée(CNTG), «il faut qu'on arrête d'utiliser les femmes comme des armes de guerre». Les femmes ont été les victimes les plus touchées par les évènements du 28 septembre 2009, ont affirmé celles qui étaient présentes à Ouagadougou, dans le cadre de la médiation de sortie de crise en Guinée. «Personnellement j'ai été victime de la barbarie des mercenaires de Dadis», confie t-elle. Pour elle, il fallait qu'elle soit à Ouagadougou pour dire le ras-le-bol des femmes guinéennes. Même son de cloche chez Rabiatou Sera Diallo, secrétaire générale de la CNTG, qui pense que «la voix des femmes doit résonner du tréfonds de ces accords de Ouagadougou». Pour elle «la Guinée n'est pas pauvre, ce sont les politiciens véreux et les militaires qui l’ont appauvrie».
Même si elles doivent partir de Ouagadougou, en principe ce mercredi 4 novembre 2009 pendant que les huis clos se poursuivent, les «amazones» pensent que Mariama Diallo Sy portera fidèlement les revendications des femmes à ce conclave de Ouagadougou sur la sortie de crise en Guinée. Elles appellent toutes, du fond de leur cœur, à l’instar de Rabiatou Sera Diallo, «le président Compaoré à régler ce conflit, lui dont la sagesse est reconnue sur le continent».
Source: Fasozine
Pour Mariama Penda Diallo, chargée des relations internationales de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée(CNTG), «il faut qu'on arrête d'utiliser les femmes comme des armes de guerre». Les femmes ont été les victimes les plus touchées par les évènements du 28 septembre 2009, ont affirmé celles qui étaient présentes à Ouagadougou, dans le cadre de la médiation de sortie de crise en Guinée. «Personnellement j'ai été victime de la barbarie des mercenaires de Dadis», confie t-elle. Pour elle, il fallait qu'elle soit à Ouagadougou pour dire le ras-le-bol des femmes guinéennes. Même son de cloche chez Rabiatou Sera Diallo, secrétaire générale de la CNTG, qui pense que «la voix des femmes doit résonner du tréfonds de ces accords de Ouagadougou». Pour elle «la Guinée n'est pas pauvre, ce sont les politiciens véreux et les militaires qui l’ont appauvrie».
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