Albert Damantang Camara, le porte-parole du gouvernement guinéen, affirme que la vingtaine de personnes interpelée est issue du village de Womey.
Tout en restant prudent sur les raisons expliquant les actes commis, il estime que, moralement et mentalement, les villageois "n’étaient pas prêts à accepter une mission de sensibilisation".
A plusieurs reprises dans cette région de la Guinée forestière, les équipes médicales dépêchées sur place auraient d’ailleurs fait face à de fortes résistances.
Certaines communautés locales "ne croyaient pas en l’existence du virus".
D’autres pensaient qu’Ebola était "fabriqué ou importé pour les éliminer".
Albert Damantang Camara assure que la Guinée prendra désormais des précautions lorsque des équipes médicales seront envoyées sur place.
Il faudra pour cela "trouver un juste équilibre" entre "l’absolue nécessité de les protéger" et les principes d’action de plusieurs ONG, qui leur interdit notamment "d’être accompagnées par les forces de l’ordre".
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