En Libye, l'Etat islamique perd la bataille de Syrte. Le gouvernement d'union nationale basé à Tripoli y a reçu le soutien déterminant des Américains. La menace jihadiste est-elle pour autant écartée ? Que vont faire les milliers de jihadistes présents en Libye ? Autant de questions autour desquelles Hasni Abidi, le directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen apporte un éclairage pour RFI.
En Libye, la menace jihadiste « est écartée provisoirement d’un lieu stratégique qui est Syrte, mais elle n’a pas disparu du sol libyen dans la mesure où des centaines de combattants du groupe Etat Islamique, qui occupaient une bonne partie de la ville de Syrte, vont se déplacer vers d’autres localités. Le deuxième danger, c’est que le gouvernement libyen ne saura pas consolider et préserver cette victoire militaire. Le risque de retour des jihadistes est tout à fait probable si le gouvernement n’arrive pas à fédérer d’autres forces pour contrôler la totalité des quartiers de Syrte ».
En Libye, la menace jihadiste « est écartée provisoirement d’un lieu stratégique qui est Syrte, mais elle n’a pas disparu du sol libyen dans la mesure où des centaines de combattants du groupe Etat Islamique, qui occupaient une bonne partie de la ville de Syrte, vont se déplacer vers d’autres localités. Le deuxième danger, c’est que le gouvernement libyen ne saura pas consolider et préserver cette victoire militaire. Le risque de retour des jihadistes est tout à fait probable si le gouvernement n’arrive pas à fédérer d’autres forces pour contrôler la totalité des quartiers de Syrte ».
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