Le Comité Sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH) avec l’appui des partenaires étatiques, ministère de la Justice et les contributions du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme et de l’UNICEF tient un atelier du 09 au 10 mars afin de mener une réflexion stratégique pour la réforme du statut de cette institution nationale des droits de l’homme en vue de son retour au statut A.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ismaila Madior Fall a fait part de sa détermination à accompagner la réforme.
« Mon Département s’est résolument engagé à renforcer cette institution qui constitue un pilier incontournable dans notre système national de promotion et de protection des droits de l’homme. C’est pourquoi d’ailleurs j’ai personnellement suggéré la tenue de cette réflexion, et la forte participation de mon département témoigne de l’intérêt tout particulier que j’accorde aux travaux de ces deux jours », a déclaré au cours de l’atelier qui s’est ouvert ce jeudi à Saly.
De son côté, Pape Sene président du CSDH, est revenu sur le processus initial. « La création du CSDH en 1970 traduisait déjà une vision avant-gardiste des dirigeants d’alors de faire du Sénégal un Etat respectueux de la primauté du droit et des droits de l’homme. Avec la création du CSDH en 1970, le Sénégal avait déjà une avance de vingt-trois (23) ans sur les Principes de Paris adoptés en 1993. Au fil des années, le mécanisme d’accréditation des INDH s’est perfectionné pour gagner davantage en rigueur, en transparence et en crédibilité avec des critères d’évaluation de plus en plus exigeants », a-t-il rappelé.
N’ayant pas suivi cette évolution tracée par les Principes de Paris dans ses structures, ses ressources financières et humaines, encore moins dans ses performances, le CSDH a été « rétrogradé en décembre 2012 entrainant la perte de son statut A par suite du non-respect de certaines recommandations formulées en 2007 et 2009 respectivement par le sous-comité d’accréditation et à l’occasion du passage du Sénégal à l’EPU », a fait savoir Comité Sénégalais des Droits de l’Homme.
Pour le Représentant régional du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme « les nombreuses recommandations réitérées à plusieurs occasions par les mécanismes de gouvernance des droits de l’homme tant au niveau régional qu’international sur la nécessité pour le CSDH de se conformer aux principes de Paris, nous interpellent tous ».
Selon lui, le Sénégal « s’engage bientôt dans un processus électoral ou le travail de monitoring et de rapportage du CSDH nous semble crucial ».
Devant les organes de traités (OT), une série de préoccupations et de recommandations ont été notifiée au Sénégal quant à ce sujet pour se conformer aux Principes de Paris.
Le ministre de la Justice indique que la feuille de route qui sortira de « cette réflexion, parachèvera, sans nul doute, tous nos efforts en vue permettre au Sénégal de se doter d’une INDH (Institution nationale des droits de l’homme) pleinement conforme aux Principes de Paris et efficace sur le terrain ».
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ismaila Madior Fall a fait part de sa détermination à accompagner la réforme.
« Mon Département s’est résolument engagé à renforcer cette institution qui constitue un pilier incontournable dans notre système national de promotion et de protection des droits de l’homme. C’est pourquoi d’ailleurs j’ai personnellement suggéré la tenue de cette réflexion, et la forte participation de mon département témoigne de l’intérêt tout particulier que j’accorde aux travaux de ces deux jours », a déclaré au cours de l’atelier qui s’est ouvert ce jeudi à Saly.
De son côté, Pape Sene président du CSDH, est revenu sur le processus initial. « La création du CSDH en 1970 traduisait déjà une vision avant-gardiste des dirigeants d’alors de faire du Sénégal un Etat respectueux de la primauté du droit et des droits de l’homme. Avec la création du CSDH en 1970, le Sénégal avait déjà une avance de vingt-trois (23) ans sur les Principes de Paris adoptés en 1993. Au fil des années, le mécanisme d’accréditation des INDH s’est perfectionné pour gagner davantage en rigueur, en transparence et en crédibilité avec des critères d’évaluation de plus en plus exigeants », a-t-il rappelé.
N’ayant pas suivi cette évolution tracée par les Principes de Paris dans ses structures, ses ressources financières et humaines, encore moins dans ses performances, le CSDH a été « rétrogradé en décembre 2012 entrainant la perte de son statut A par suite du non-respect de certaines recommandations formulées en 2007 et 2009 respectivement par le sous-comité d’accréditation et à l’occasion du passage du Sénégal à l’EPU », a fait savoir Comité Sénégalais des Droits de l’Homme.
Pour le Représentant régional du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme « les nombreuses recommandations réitérées à plusieurs occasions par les mécanismes de gouvernance des droits de l’homme tant au niveau régional qu’international sur la nécessité pour le CSDH de se conformer aux principes de Paris, nous interpellent tous ».
Selon lui, le Sénégal « s’engage bientôt dans un processus électoral ou le travail de monitoring et de rapportage du CSDH nous semble crucial ».
Devant les organes de traités (OT), une série de préoccupations et de recommandations ont été notifiée au Sénégal quant à ce sujet pour se conformer aux Principes de Paris.
Le ministre de la Justice indique que la feuille de route qui sortira de « cette réflexion, parachèvera, sans nul doute, tous nos efforts en vue permettre au Sénégal de se doter d’une INDH (Institution nationale des droits de l’homme) pleinement conforme aux Principes de Paris et efficace sur le terrain ».
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