Tout en répétant, devant les caméras et un auditorium du Conseil législatif plein à craquer, que le projet répondait à une faille juridique, Carrie Lam a concédé que le travail d’explication n’avait pas été fait, qu’il y avait eu des erreurs de communication de la part des autorités et que cela avait contribué à élargir le malentendu avec la société civile et l’opinion hongkongaise.
« En tant que gouvernement responsable, a affirmé la cheffe de l’exécutif, nous nous devons d’assurer la sécurité et l’ordre, mais nous devons aussi nous assurer de l’harmonie de la région administrative spéciale et éviter de nouveaux blessés. » Une allusion aux manifestations de mercredi, notamment.
Carrie Lam suspend ce travail du Parlement sur le texte, mais ne donne pas de nouvelle date, pas de nouveau calendrier. Elle dit qu’il faut tout simplement faire ce travail d’explication avec la société civile, avec les corps intermédiaires, avant de reprendre l’examen de ce texte. Victoire de la rue donc, mais victoire partielle.
Sur une passerelle située juste à côté du Parlement, des manifestants continuaient en marge de la conférence de presse de chanter. Des personnes expliquent qu’elles iront quand même manifester ce dimanche pour maintenir la pression sur le gouvernement. En effet, malgré l'annonce de la suspension du projet de loi, la grande mobilisation prévue n'est pas annulée. La grève de lundi non plus.
Le projet de loi vise à autoriser les extraditions vers la Chine, ce qui fait craindre aux opposants un renforcement de la mainmise judiciaire de Pékin sur la région administrative spéciale, dotée de son propre système judiciaire. Une grande partie de la jeunesse de Hong Kong, très organisée, est mobilisée.
« En tant que gouvernement responsable, a affirmé la cheffe de l’exécutif, nous nous devons d’assurer la sécurité et l’ordre, mais nous devons aussi nous assurer de l’harmonie de la région administrative spéciale et éviter de nouveaux blessés. » Une allusion aux manifestations de mercredi, notamment.
Carrie Lam suspend ce travail du Parlement sur le texte, mais ne donne pas de nouvelle date, pas de nouveau calendrier. Elle dit qu’il faut tout simplement faire ce travail d’explication avec la société civile, avec les corps intermédiaires, avant de reprendre l’examen de ce texte. Victoire de la rue donc, mais victoire partielle.
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