
L’ancien Président tchadien, Hussein Habré, dont la décision d’extradition dans son pays d’origine a été suspendue, n’était pas prêt de quitter le Sénégal qui l’accueille depuis sa chute en 1990. Il a dit via un de ses avocats, Me François Serre.
«Il nous a confié qu’il était prêt à mourir et à verser jusqu’à la dernière goutte de son sang pour ne pas aller au Tchad», a rapporté son avocat.
C’est pour cette raison qu’il avait déjà pris des mesures pour ne pas se faire embarquer. «Qu’on vienne le chercher, je m’opposerai par les moyens, qui sont les miens, à toute mesure d’exécution de la décision d’extradition au Tchad», avait-il prévenu.
Par ailleurs, les avocats de Habré veulent que les juridictions sénégalaises confirment l’illégalité de la décision de Me Wade concernant l’extradition de leur client.
«La justice sénégalaise doit, clairement, dire que la décision de Wade, même si elle n’a pas été exécutée n’est pas légale», a recommandé Me François Serre. «C’est aux juristes sénégalais de dire le droit et pas au Président Wade de faire le droit un jour et de défaire le lendemain», a-t-il.
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«Il nous a confié qu’il était prêt à mourir et à verser jusqu’à la dernière goutte de son sang pour ne pas aller au Tchad», a rapporté son avocat.
C’est pour cette raison qu’il avait déjà pris des mesures pour ne pas se faire embarquer. «Qu’on vienne le chercher, je m’opposerai par les moyens, qui sont les miens, à toute mesure d’exécution de la décision d’extradition au Tchad», avait-il prévenu.
Par ailleurs, les avocats de Habré veulent que les juridictions sénégalaises confirment l’illégalité de la décision de Me Wade concernant l’extradition de leur client.
«La justice sénégalaise doit, clairement, dire que la décision de Wade, même si elle n’a pas été exécutée n’est pas légale», a recommandé Me François Serre. «C’est aux juristes sénégalais de dire le droit et pas au Président Wade de faire le droit un jour et de défaire le lendemain», a-t-il.
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