Le président tchadien Idriss Déby (à droite) a entamé lundi 8 février sa première visite au Soudan depuis six ans, accueilli à l'aéroport par son homologue soudanais Omar el-Béchir.
Idriss Déby a joué la carte des symboles. Le président tchadien est arrivé lundi 8 février 2010 au Soudan avec une branche d'olivier, signe de la paix qu'il s'est engagé à bâtir avec son homologue soudanais. « Nous sommes venus comme une colombe », a-t-il déclaré peu après, assurant que cette rencontre était différente des précédentes. « Nous nous sommes retrouvés souvent. Nous avons signé beaucoup d'accords. Nous avons discuté, mis en place des commissions pour travailler. Mais il faut d'abord marquer le coup par une volonté sincère, honnête pour aller vers la paix », a-t-il souligné.
Aller vers la paix aussi au Darfour, c'est le souhait qu'a exprimé officiellement le président tchadien, accusé à plusieurs reprises par Khartoum d'avoir soutenu les rebelles soudanais.
En vertu d'un nouvel accord signé le 15 janvier dernier, une force mixte de 3 000 hommes devrait être déployée à la frontière entre les deux pays. Des accords que le Soudan s'engage à appliquer. « Je voudrais dire ici que nous sommes pleinement engagés pour renforcer ces relations à travers l'application de tous les accords signés entre les deux pays et nous sommes quasiment sûrs, Monsieur le Président, que vous partagez avec nous cette position », a déclaré Omar el-Béchir.
Ces déclarations de bonnes intentions ont été saluées par l'Union africaine, qui encourage le Tchad et le Soudan à persévérer dans la voie du dialogue.
Aller vers la paix aussi au Darfour, c'est le souhait qu'a exprimé officiellement le président tchadien, accusé à plusieurs reprises par Khartoum d'avoir soutenu les rebelles soudanais.
En vertu d'un nouvel accord signé le 15 janvier dernier, une force mixte de 3 000 hommes devrait être déployée à la frontière entre les deux pays. Des accords que le Soudan s'engage à appliquer. « Je voudrais dire ici que nous sommes pleinement engagés pour renforcer ces relations à travers l'application de tous les accords signés entre les deux pays et nous sommes quasiment sûrs, Monsieur le Président, que vous partagez avec nous cette position », a déclaré Omar el-Béchir.
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