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Indice de Perception de la Corruption 2013: la traque des biens mal acquis classe le Sénégal 77éme sur 175 pays

Le Forum Civil a procédé ce mardi 3 décembre à la déclaration de l’Indice de Perception de la Corruption 2013. L'association pour la promotion de la démocratie, la bonne gouvernance, la transparence, l'émergence d'une nouvelle citoyenneté,...qui définit la corruption comme un comportement consistant à dévier de ses devoirs formels contre rétribution ou avantages indus, ou par l’extorsion ou le détournement de fonds publics a des fins strictement personnelles, a publié les résultats issus de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC).



Indice de Perception de la Corruption 2013: la traque des biens mal acquis classe le Sénégal 77éme sur 175 pays
Ainsi l’IPC se définit comme  un indice composite utilisé pour mesurer la perception de la corruption passive dans le secteur public et la classe politique dans différents pays du monde. Le Sénégal  qui reste toujours dans la Zone Rouge qui est comprise entre  0 et  50, est  classé 77éme sur 175 pays soit un score de 41/100. Le Sénégal, classé 11éme en Afrique Sub Saharienne, a progressé de 5%, car  étant classé 94éme sur 174 pays en 2012 soit un score de 36/100.

Ce qu’explique Cheikh Tidiane BA, coordonnateur du groupe de Transparence dans la vie publique qui justifie que la traque des biens  mal acquis a joué un rôle important dans cette progression, notamment la cours de l’enrichissement illicite qui fait peur aux corrupteurs. Cependant il y’a aussi le Baromètre mondial de la corruption qui est un sondage général d’opinion auprès des populations sur l’Etat de la petite corruption. Et de l’IPC dans les pays exportateurs.

Ce Baromètre avait identifié onze (11) institutions publiques et privées fortement touchées par la petite corruption que sont : la Police, les Partis Politiques, le Système Judiciaire, Fonction Publique, Parlement, Système de Santé, Système d’Education, Médias, Secteur Privé, Communautés Religieuses, ONG, Armée. Toutefois le Forum Civil n’a pas manqué de formuler des recommandations à l’égard de l’Etat du Sénégal. Il y’ a en premier lieu les mesures répressives contre l’enrichissement illicite que sont : 

L’ installation de l’Office Nationale de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), l’intensification de l’action en justice dans la traque des biens mal acquis et la  transmission des rapports des organes de contrôles, le renforcement des moyens de la cour de répression de l’enrichissement illicite, la création d’une commission de recouvrement des biens mal acquis, qui est indispensable pour éviter toute accusation d’instrumentalisation politique.

Le forum civl ne manque pas de formuler les recommandations concernant  les mesures préventives suivantes à savoir la mise en œuvre de la loi portant code de transparence dans la gestion des finances publiques, l’adoption par le parlement des propositions des lois de la section sénégalaise du réseau des parlementaires Africains contre la Corruption (APNAC) portant déclaration de patrimoine généralisé, les conflits d’intérêts, le financement des partis politiques, le code de conduite et de déontologie.  

Par ailleurs le Forum Civil a demandé  au président Macky Sall de respecter le serment prêté devant la nation. Cela  en évitant toute forme d’influence venant de la part de son entourage, des leaders d’opinions. Il a la responsabilité morale et éthique de remettre le pays sur  une bonne dynamique d’intégrité et de bonne gouvernance.


Mardi 3 Décembre 2013 - 15:10


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1.Posté par Les amis avant la patrie le 03/12/2013 16:52
«LA JUSTICE DOIT FAIRE LA LUMIERE SUR L’ARGENT INJECTE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR »
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL
sur seneplus
la-justice-doit-faire-la-lumiere-sur-l%E2%80%99argent-injecte-dans-l%E2%80%99enseignement-superieur
Publication 16/09/2013

Actuellement, la polémique fait rage entre le Saes et ministère de l’Enseignement Supérieur sur l’utilisation des milliards injectés dans l’enseignement privé pour l’orientation des bacheliers. Qu’est ce que cela vous inspire ?

Le Saes a tout à fait raison de demander des comptes au gouvernement sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur pour la prise en charge des bacheliers orientés dans les universités privées. Les dirigeant du Saes n’ont usé que des dispositions des
articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et des peuples qui fait partie intégrante du préambule de notre constitution qui prône la bonne gouvernance et la transparence. Il ne devrait y avoir même pas de polémique. Les autorités devraient
même rendre compte avant que le Saes ne le demande. Les étudiants également doivent demander des comptes parce que les services sont pour eux.

De plus, mon étonnement est plus grand sur le silence affiché par le gouvernement par rapport aux différents audits publiés sur l’enseignement supérieur qui intéressent les autorités de l’enseignement supérieur et au plus haut niveau. C’est grave et inquiétant au moment où nous dit que l’Etat veut injecter 302 milliards dans le domaine de l’enseignement supérieur.

La justice traque des citoyens sénégalais et quand on produit des audits qui intéressent les membres du gouvernement ou des administrateurs, l’Etat ferme les yeux. Ce sont ces pratiques que les Sénégalais ont combattues. La justice sénégalaise doit également faire la lumière sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur. Les rapports d’audit sont là.

Cependant la Banque mondiale est également interpellée car il ne sera logique ni acceptable que de l’argent soit à nouveau injecté sans que la vérité ne soit connu sur les faits invoqués dans ces rapports d’audit sur l’enseignement supérieur.

Le Saes est bien dans son rôle et il appartient à l’Etat d’éclairer les Sénégalais si on veut avoir un enseignement supérieur de qualité dans un espace de sérénité et de lumière.
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LE RAPPORT D’AUDIT QUI MET À NU LA GESTION DE MARY TEUW NIANE
(rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale)
sur ndarinfo
UGB-de-Saint-Louis-Le-rapport-d-audit-qui-met-a-nu-la-gestion-de-Mary-Teuw-Niane

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«MARY TEUW NIANE MENE LE PRESIDENT DROIT AU MUR»
SEYDI ABABACAR NDIAYE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SAES
Oumar KANDE | Publication 23/08/2013
sur seneplus «mary-teuw-niane-mene-le-president-droit-au-mur »

« Seydi Ababacar Ndiaye, continuant son interpellation, demande quelle suite sera donnée à l’audit des universités où il a été noté une mauvaise gestion généralisée, «y compris la gestion du ministre actuel quand il était recteur de l’Ugb».

«Est-ce qu’on peut continuer à faire confiance à des dirigeants qui ont été épinglés par différents rapports ? IL Y A AUSSI UN AUTRE DOCUMENT COMMANDITÉ PAR L’ACTUEL RECTEUR DE L’UGB AU NIVEAU DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉFORME DE L’ETAT ET DE L’ASSISTANAT TECHNIQUE (DREAT), QUI ÉPINGLE LE MÊME MINISTRE.

Ce document à montré que l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, quand il était recteur à l’Ugb, son jeu favori c’était de créer des postes de responsabilité, de direction. Il en avait créé dix-neuf dans une petite université comme l’Ugb et il y avait des conséquences sur la masse salariale car tous ces directeurs avaient l’équivalent d’un million d’indemnité.

Ces manquements devraient édifier qu’il faut faire les bonnes enquêtes et prendre les individus qu’il faut pour les missions importantes.

Quelqu’un qui dirige une simple université et qui a ces types de comportement, on lui confie le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il y a lieu de se poser des questions», a dit Seydi Ababacar Ndiaye. »

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