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Initiative Pêches Côtières pour l’Afrique de l’Ouest : les femmes transformatrices au cœur de l'initiative

L'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) à travers son projet Initiative Pêches Côtières (IPC) a tenu sa cinquième Conférence Globale des Partenaires (GCP) à Dakar ce lundi 20 février. L’objectif de cette rencontre est d’échanger l’état d’avancement du projet, c’est-à-dire ce qui a été fait, ce qui reste à faire et quelles sont les améliorations pour rendre le projet plus performant. Ce programme de 32 millions de dollars s’étale sur une durée de 5 ans. Elle a des perspectives qui visent à développer d’autres programmes pour aller au niveau des pays qui ne font pas parti de l’initiative pour les inclure.



L'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers son projet Initiative Pêches Côtières pour l’Afrique de l’Ouest (IPC-AO) financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) veut amener les acteurs de la pêche à professionnaliser leur secteur d’activité. C’est dans ce cadre que la cinquième Conférence Globale des Partenaires a été tenue ce lundi à Dakar, sous la présence du représentant de la Pêche et de l’Économie maritime Dienne Faye et de Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal. L’initiative pêche côtière est un projet qui intervient dans la gestion durable des ressources halieutiques. Au Sénégal, il est plus remarqué au niveau des îles du Sine Saloum dans la région de Fatick.

Le représentant la Pêche et de l’Économie maritime qui a présidé la rencontre est revenu sur le bilan dudit projet qui est mis en œuvre au Sénégal depuis pratiquement trois ans et qui va arriver à terme en 2024. « Beaucoup d’études de renforcement des capacités et des diagnostics ont été faites au préalable avant de décliner un plan d’action à mettre en œuvre. Par exemple, des études sur l’aménagement de pêche, sur les besoins prioritaire des acteurs et c’est à partir de là qu’a été dégagé des recommandations qui sont traduites en plan d’actions qui seront misent en œuvre avec le ministère de la pêche et les partenaires techniques. Dans la gestion des ressources ainsi que les bonnes pratiques dans la pêche, les acteurs ont été formés pour assurer une gestion durable des ressources halieutiques », a expliqué Dienne Faye, le représentant de la Pêche et de l’Économie maritime.

Poursuivant, il soutient qu’un programme de construction d’aires de transformation est en cours, ainsi que la modernisation des outils de travail des femmes transformatrices afin de leur permettre d’être dans de très bonnes conditions, mais aussi pour que leurs produits soient de très bonne qualité et puisse être consommés sans danger.

Les communautés au cœur de l’initiative

Ce programme de 32 millions de dollars sur une durée de 5 ans. Pour les femmes transformatrices, il est question de les former sur les bonnes pratiques d’hygiène comment faire en sorte que leur produit puissent accéder aux marchés internationaux. À travers ces initiatives, les communautés sont placées au cœur du projet. « Nous voulons responsabiliser les communautés. C’est un projet de cogestions que nous avons. Et ici au Sénégal ça se passe plutôt bien, car le gouvernement travaille beaucoup dans ce sillage. Au niveau de Dionwar, les femmes transformatrices font des produits de bonnes qualités. Et donc nous nous sommes rapprochés de ces communautés pour apprendre d’eux. Car elles ont des connaissances immenses. Ainsi, nous apprendrons d’elles comment faire la transformation du poisson avec des outils que nous avons mis en disposition. Avec les fours que nous avons mis en à leurs dispositions les femmes ne seront plus confrontées à des problèmes de santé et il y aura plus de goudron sur les produits. Elles ne sont plus exposées à la chaleur et à la fumée. Mais aussi, on verra avec elles comment elles ont fait la plantation des mangroves. Parce qu’elles vivent dans cet écosystème en parfaite harmonie », a expliqué Gouantoueu Robert Guei Coordonnateur sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal.

Toutefois, M. Guei a renseigné qu’ils sont dans l’optique d’entrer dans une deuxième phase du projet pour développer d’autres programmes dans le but d’aller au niveau des pays qui ne font pas parti de l’initiative pour les inclure. Au terme de cette rencontre, les recommandations seront étudiées. 

Ndeye Fatou Touré

Lundi 20 Février 2023 - 12:42


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