Abdoul Aziz al-Hassan était-il « un petit poisson dans une situation impossible », comme l’a affirmé son avocate tout au long des quatre ans de procès, ou « une pièce importante du système global de persécution » mis en place lors de l’occupation de Tombouctou au Mali par des groupes jihadistes entre le 1er avril 2012 et le 28 janvier 2013 ? Les juges rendront leur verdict contre l’ex-chef de la police islamique (Hesbah) de la ville le 26 juin et diront sans doute quelle aura été la place d’Abdelaziz al-Hassan dans la hiérarchie de l’occupation.
L’ex-patron de la politique islamique de « la ville aux 333 saints » est accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre pour des faits de torture, traitement cruel, atteinte à la dignité de la personne, viol, esclavage sexuel, mariages forcés, condamnation sans jugement, persécutions, autres actes inhumains et attaque contre des biens protégés.
2 196 victimes représentées
Au cours de ce procès, ouvert en juillet 2020, 52 témoins ont déposé pour le procureur, dont de nombreux experts, des journalistes qui ont couvert la guerre opposant les jihadistes d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d’Ansar Dine au gouvernement malien, des victimes et des témoins de la terreur imposée sur la ville. Au total, 2 196 victimes ont aussi été représentées par des avocats dans ce procès. La défense a appelé 22 témoins.
Pour prouver la culpabilité d’al-Hassan, l’accusation a présenté des vidéos de l’accusé, sur lesquelles il assiste ou exécute les punitions infligées à la population, ainsi que de nombreuses expertises, sur les données téléphoniques, les images satellites, le droit malien, les Mausolées de Tombouctou en partie détruits, etc. Le procureur a aussi versé au dossier les propres rapports de police de l’accusé. Enfin, les nombreux témoignages de victimes et de témoins ont été entendus, en songhay, en tamasheq, en bambara.
L’ex-patron de la politique islamique de « la ville aux 333 saints » est accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre pour des faits de torture, traitement cruel, atteinte à la dignité de la personne, viol, esclavage sexuel, mariages forcés, condamnation sans jugement, persécutions, autres actes inhumains et attaque contre des biens protégés.
2 196 victimes représentées
Au cours de ce procès, ouvert en juillet 2020, 52 témoins ont déposé pour le procureur, dont de nombreux experts, des journalistes qui ont couvert la guerre opposant les jihadistes d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d’Ansar Dine au gouvernement malien, des victimes et des témoins de la terreur imposée sur la ville. Au total, 2 196 victimes ont aussi été représentées par des avocats dans ce procès. La défense a appelé 22 témoins.
Pour prouver la culpabilité d’al-Hassan, l’accusation a présenté des vidéos de l’accusé, sur lesquelles il assiste ou exécute les punitions infligées à la population, ainsi que de nombreuses expertises, sur les données téléphoniques, les images satellites, le droit malien, les Mausolées de Tombouctou en partie détruits, etc. Le procureur a aussi versé au dossier les propres rapports de police de l’accusé. Enfin, les nombreux témoignages de victimes et de témoins ont été entendus, en songhay, en tamasheq, en bambara.
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