Au Tchad, officiellement, l'ancien tout-puissant chef de cabinet du président paie le prix d'une simple affaire « corruption », même si les montants en jeu sont conséquents. Il a été accusé par Hachim Bouder, un ancien maire d'Amdjarass et l'un des principaux bénéficiaires de contrats publics de construction d'infrastructures, notamment dans l'Ennedi, la province d'origine des Itno.
« Il y a dans le clan au pouvoir de plus en plus de divisions et de mécontentement, notamment par rapport à la question soudanaise ou aux infrastructures non réalisées malgré des dizaines de milliards de francs CFA décaissés. Mahamat Idriss Deby a décidé de lâcher son bras droit, d'autant que Youssouf Boy était très détesté dans les milieux du pouvoir, notamment pour ses origines, ont affirmé nos sources. Ce qui les a calmés pour le moment », ajoutent-elles.
Youssouf Boy avait déjà été prévenu
En plus, le président tchadien l'avait déjà limogé et emprisonné, avant de passer l'éponge et de le ramener à ses côtés dans une autre affaire de détournement de fond en 2022. Mahamat Idriss Deby n'avait pas alors hésité à le mettre en garde publiquement contre une récidive dans son autobiographie De Bédouin à président, parue l'année passée.
Mais en réalité, ce qui a été « décisif » dans cette affaire, selon nos sources, ce sont les Émiriens qui ont exigé la tête de Youssouf Boy, après avoir constaté qu'il avait détourné une partie de leur aide. « Les sommes en jeu sont si importantes que Mahamat Idriss Deby s'est résolu à le sacrifier », assurent-elles.
« Il y a dans le clan au pouvoir de plus en plus de divisions et de mécontentement, notamment par rapport à la question soudanaise ou aux infrastructures non réalisées malgré des dizaines de milliards de francs CFA décaissés. Mahamat Idriss Deby a décidé de lâcher son bras droit, d'autant que Youssouf Boy était très détesté dans les milieux du pouvoir, notamment pour ses origines, ont affirmé nos sources. Ce qui les a calmés pour le moment », ajoutent-elles.
Youssouf Boy avait déjà été prévenu
En plus, le président tchadien l'avait déjà limogé et emprisonné, avant de passer l'éponge et de le ramener à ses côtés dans une autre affaire de détournement de fond en 2022. Mahamat Idriss Deby n'avait pas alors hésité à le mettre en garde publiquement contre une récidive dans son autobiographie De Bédouin à président, parue l'année passée.
Mais en réalité, ce qui a été « décisif » dans cette affaire, selon nos sources, ce sont les Émiriens qui ont exigé la tête de Youssouf Boy, après avoir constaté qu'il avait détourné une partie de leur aide. « Les sommes en jeu sont si importantes que Mahamat Idriss Deby s'est résolu à le sacrifier », assurent-elles.
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