«C’est la consécration d’une bataille, mais la guerre n’est pas encore terminée», déclare ce Dakarois qui ne parvient pas à maitriser sa joie. Et pour cause, Karim Wade, son candidat à la prochaine élection présidentielle est sorti de prison. Mais, cela ne met pas pour autant fin à leur lutte, car, cette liberté n’a été possible que par le truchement du décret n° 2016-880 du 24 juin 2016 qui a accordé une grâce à Wade-fils. Et, cette grâce ne blanchit pas son leader qui doit payer à l’Etat près de 138 milliards de FCfa. Ce qui lui fait dire que «la bataille est loin d’être terminée». Et la prochaine étape serait l’amnistie.
Par contre Aliou, lui aussi partisan de Karim, ne comprend pas le manque de considération dont son leader a fait montre. Selon lui, partir à l’étranger sans même saluer les nombreux militants qui n’avaient pas dormi de la nuit, attendant sa libération, est un manque de respect envers eux : «Je ne comprends pas que ses amis de l’étranger puissent le voir avant nous qui avons participé à toutes les batailles pour sa libération », déclare-t-il. Mais, il ne désespère pas que Karim Wade rectifie le tir «en revenant au pays le plus rapidement».
Pour Bineta et ses camarades, ce départ «précipité» démontre que l’ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie a «planqué » quelques chose dans ce pays du Golfe qui est proche géographiquement de Dubaï : «souvenez-vous que Dubaï port world qui était versé dans son patrimoine constituait la majeure partie de l’argent qui avait été initialement reproché à Karim Wade de posséder illicitement. Donc s’il part là-bas, moins de deux heures après être sorti de prison, c’est sûrement pour cacher ce qui risquait d’être retrouvé».
Cet octogénaire trouve lui, que quitter le pays à peine libre conforte ceux qui soupçonnaient un deal entre «le chef de l’Etat et son prédécesseur» dans leur position, car, «le pouvoir ne voulait en aucune façon que Karim Wade reste au Sénégalais ». Et, croit-il savoir, c’est ce point qui avait retardé la libération de l’ancien «ministre du ciel et de la terre».
Par contre Aliou, lui aussi partisan de Karim, ne comprend pas le manque de considération dont son leader a fait montre. Selon lui, partir à l’étranger sans même saluer les nombreux militants qui n’avaient pas dormi de la nuit, attendant sa libération, est un manque de respect envers eux : «Je ne comprends pas que ses amis de l’étranger puissent le voir avant nous qui avons participé à toutes les batailles pour sa libération », déclare-t-il. Mais, il ne désespère pas que Karim Wade rectifie le tir «en revenant au pays le plus rapidement».
Pour Bineta et ses camarades, ce départ «précipité» démontre que l’ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie a «planqué » quelques chose dans ce pays du Golfe qui est proche géographiquement de Dubaï : «souvenez-vous que Dubaï port world qui était versé dans son patrimoine constituait la majeure partie de l’argent qui avait été initialement reproché à Karim Wade de posséder illicitement. Donc s’il part là-bas, moins de deux heures après être sorti de prison, c’est sûrement pour cacher ce qui risquait d’être retrouvé».
Cet octogénaire trouve lui, que quitter le pays à peine libre conforte ceux qui soupçonnaient un deal entre «le chef de l’Etat et son prédécesseur» dans leur position, car, «le pouvoir ne voulait en aucune façon que Karim Wade reste au Sénégalais ». Et, croit-il savoir, c’est ce point qui avait retardé la libération de l’ancien «ministre du ciel et de la terre».
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