Plusieurs domaines sont concernés, selon la Cnuced : l’automobile, les énergies renouvelables, la santé, ou bien, la téléphonie. Ainsi, alors que le marché des télécoms se développe en effet de manière très importante sur le continent depuis plus de 20 ans, l'Afrique ne doit pas rester un simple exportateur des matières premières nécessaires à la fabrication des téléphones portables, estime cet organe de l’Assemblée générale de l’ONU.
« L'abondance en minéraux et métaux essentiels en Afrique, comme l'aluminium, le cobalt, le cuivre, le lithium et le manganèse, composants vitaux pour les industries à forte intensité technologique, fait du continent une destination attrayante pour les secteurs manufacturiers, affirme le Cnuced dans une synthèse. Ce qui est opportun alors que les récents bouleversements causés par les turbulences commerciales, les événements géopolitiques et une conjoncture incertaine obligent les fabricants à diversifier leurs sites de production ».
Si quelques marques africaines ont tenté et tentent toujours de se faire une place aux côtés des géants comme Transsion ou Samsung, tous les composants de leurs téléphones sont néanmoins importés sur le continent pour y être assemblés.
Pourtant, la Cnuced l’explique : la République démocratique du Congo (RDC) notamment, grâce à son cobalt, son nickel ou son manganèse, pourrait développer une chaîne d'approvisionnement régionale, aidée par ses voisins et la mise en place d'une zone de libre-échange continentale. L’ONU assure même qu'une usine de composants électroniques en RDC coûterait trois fois moins cher qu’aux États-Unis.
« C'est le moment pour l'Afrique de renforcer sa position dans les chaînes d'approvisionnement mondiales, alors que les efforts de diversification se poursuivent », lance ainsi Rebeca Grynspan, Secrétaire générale de la Cnuced.
« L'abondance en minéraux et métaux essentiels en Afrique, comme l'aluminium, le cobalt, le cuivre, le lithium et le manganèse, composants vitaux pour les industries à forte intensité technologique, fait du continent une destination attrayante pour les secteurs manufacturiers, affirme le Cnuced dans une synthèse. Ce qui est opportun alors que les récents bouleversements causés par les turbulences commerciales, les événements géopolitiques et une conjoncture incertaine obligent les fabricants à diversifier leurs sites de production ».
Si quelques marques africaines ont tenté et tentent toujours de se faire une place aux côtés des géants comme Transsion ou Samsung, tous les composants de leurs téléphones sont néanmoins importés sur le continent pour y être assemblés.
Pourtant, la Cnuced l’explique : la République démocratique du Congo (RDC) notamment, grâce à son cobalt, son nickel ou son manganèse, pourrait développer une chaîne d'approvisionnement régionale, aidée par ses voisins et la mise en place d'une zone de libre-échange continentale. L’ONU assure même qu'une usine de composants électroniques en RDC coûterait trois fois moins cher qu’aux États-Unis.
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