
Camberéne, la constance se perpétue avec la célébration de la 134é édition de l'appel du Mahdi. Ces premiers jours de la célébration, de l'Appel de Seydina Limamuolaye se succèdent et se ressemblent, en terme de piété et de sobiété. Blanc vêtu, fidèles Layenes, ont pris d'assaut le site de Diamalaye (Camberéné). Seul l'effigie du Mahdi soigneusement imprimé sur les tuniques rompt parfois l'invariabilité des couleurs.
Cette ferveur est partie,du jour où le jeune Limamou Thiaw a surpris son monde. En effet, c'est à peine, âgé de 40 ans et de surcroît illettré, qu'il arpente les ruelles et dunes de Yoff en disant qu'il est envoyé par Dieu aux hommes et aux Djinns.
Trois jours auparavant, le Mercredi 27 du mois de Rajab 1301 de l'Hégire, jour de la disparition de sa sainte mère, Sokhna Coumba Ndoye, Limamou s'enferme et s'abstient de manger, de boire et de parler, les jeudi 28, vendredi 29 et samedi 30. Le lendemain, 1er du mois cha'bân, il demande à sa tante paternelle Adama Thiaw de lui donner deux pagnes blancs. A sa sœur, Ndiaye Thiaw, il fait la même demande. Limamou noue l'un des pagnes autour de ses reins, pose l'autre sur ses épaules, il s'enturbanne avec le troisième et se couvre avec le quatrième. C'est ainsi qu'il sort pour lancer le fameux : « Adjiibou daa-i yaa laahi, Yaa maxsaral insi wal jinni, inni Rassoulou laahi ileykoum... (« Répondez à l'appel de Dieu, Ô vous les hommes et les Djinns. Je suis un envoyé de Dieu »). Ponctuant son discours par des « La ilâha illa lah, Allahou Akbar, Soubhanallah », celui qui était devenu Seydina Limamou Lahi (PSL) de poursuivre son propos : « Je vous recommande, Ô vous les serviteurs de Dieu, de vous efforcer dans votre culte et de tenir solidement la corde de Dieu qui ne se rompt pas ».
Cela a suffit pour qu'il soit considéré comme un fou. Heureusement, il avait averti ses proches et notamment ses deux épouses, Sokhna Fatima Mbengue (la mère de Seydina Issa Rouhou Lahi) et Sokhna Farma Diop (la mère de Seydina Mandione Lahi) en leur disant : « Je vous recommande d'être patientes, (...) Dieu vous a donné le meilleur mari qu'Il n'a jamais donné à une femme en ce monde autre que vous ; Dieu a remplacé l'Imam que voici avec celui qui était hier avec vous, (...). Soyez sincères dans votre culte comme Il l'a ordonné. ô vous, les hommes et les djinns, craignez Dieu Le Tout Puissant ».
Loin de se décourager face aux réactions négatives des yoffois et plus tard des colons, il continue dans la même lancée car, comme il le dira plus tard, Dieu lui a demandé de transmettre et il a transmis. Durant ses vingt-six ans de prêche, Seydina Limamou Lahi (PSL) a exhorté ses adeptes à vouer à Allah un culte pur, à être efficace et constant dans l'accomplissement des actes de dévotion comme : la purification, la prière, le jeûne, la zakat, l'évocation d'Allah, les prières sur le Prophète Mohammed (PSL), la lecture du Coran, le zikr, et à entretenir de bons rapports entre eux.
L'Imam de tous les imams les a également incité à être indulgents les uns les autres, à s'entraider, à s'aimer, à s'ouvrir, à être disponible, à s'unir, et à s'écarter de l'inimitié, de la haine, de l'ostentation, de la médisance, du mensonge, de la calomnie...
Seydina Limamou (PSL) a aussi interdit les pratiques de l'idolâtrie. Il recommandait à ses fidèles la constance dans l'invocation et le souvenir du nom d'Allah. Le Saint Maître enseignait à ses disciples de se détourner de ce bas monde et de ses richesses éphémères pour vouer à Allah le Tout-Puissant un culte pur et pouvoir gravir aisément les échelons de la spiritualité.
Il a prôné la guerre contre ses passions car la passion tue la foi, suscite le fanatisme aveugle et éloigne de l'idéal religieux.
Durant toute sa mission prophétique, Seydina Limamou Lahi n'a cessé d'inciter ses adeptes à être des pionniers de la paix et de la non violence là où ils se trouvent. Il disait à ses adeptes : « Même si quelqu'un vous trouve sur votre chemin et vous coupe votre chapelet, ramasser le tout sagement, et s'il vous empêche de le ramasser, allez chercher un autre ».
Cette ferveur est partie,du jour où le jeune Limamou Thiaw a surpris son monde. En effet, c'est à peine, âgé de 40 ans et de surcroît illettré, qu'il arpente les ruelles et dunes de Yoff en disant qu'il est envoyé par Dieu aux hommes et aux Djinns.
Trois jours auparavant, le Mercredi 27 du mois de Rajab 1301 de l'Hégire, jour de la disparition de sa sainte mère, Sokhna Coumba Ndoye, Limamou s'enferme et s'abstient de manger, de boire et de parler, les jeudi 28, vendredi 29 et samedi 30. Le lendemain, 1er du mois cha'bân, il demande à sa tante paternelle Adama Thiaw de lui donner deux pagnes blancs. A sa sœur, Ndiaye Thiaw, il fait la même demande. Limamou noue l'un des pagnes autour de ses reins, pose l'autre sur ses épaules, il s'enturbanne avec le troisième et se couvre avec le quatrième. C'est ainsi qu'il sort pour lancer le fameux : « Adjiibou daa-i yaa laahi, Yaa maxsaral insi wal jinni, inni Rassoulou laahi ileykoum... (« Répondez à l'appel de Dieu, Ô vous les hommes et les Djinns. Je suis un envoyé de Dieu »). Ponctuant son discours par des « La ilâha illa lah, Allahou Akbar, Soubhanallah », celui qui était devenu Seydina Limamou Lahi (PSL) de poursuivre son propos : « Je vous recommande, Ô vous les serviteurs de Dieu, de vous efforcer dans votre culte et de tenir solidement la corde de Dieu qui ne se rompt pas ».
Cela a suffit pour qu'il soit considéré comme un fou. Heureusement, il avait averti ses proches et notamment ses deux épouses, Sokhna Fatima Mbengue (la mère de Seydina Issa Rouhou Lahi) et Sokhna Farma Diop (la mère de Seydina Mandione Lahi) en leur disant : « Je vous recommande d'être patientes, (...) Dieu vous a donné le meilleur mari qu'Il n'a jamais donné à une femme en ce monde autre que vous ; Dieu a remplacé l'Imam que voici avec celui qui était hier avec vous, (...). Soyez sincères dans votre culte comme Il l'a ordonné. ô vous, les hommes et les djinns, craignez Dieu Le Tout Puissant ».
Loin de se décourager face aux réactions négatives des yoffois et plus tard des colons, il continue dans la même lancée car, comme il le dira plus tard, Dieu lui a demandé de transmettre et il a transmis. Durant ses vingt-six ans de prêche, Seydina Limamou Lahi (PSL) a exhorté ses adeptes à vouer à Allah un culte pur, à être efficace et constant dans l'accomplissement des actes de dévotion comme : la purification, la prière, le jeûne, la zakat, l'évocation d'Allah, les prières sur le Prophète Mohammed (PSL), la lecture du Coran, le zikr, et à entretenir de bons rapports entre eux.
L'Imam de tous les imams les a également incité à être indulgents les uns les autres, à s'entraider, à s'aimer, à s'ouvrir, à être disponible, à s'unir, et à s'écarter de l'inimitié, de la haine, de l'ostentation, de la médisance, du mensonge, de la calomnie...
Seydina Limamou (PSL) a aussi interdit les pratiques de l'idolâtrie. Il recommandait à ses fidèles la constance dans l'invocation et le souvenir du nom d'Allah. Le Saint Maître enseignait à ses disciples de se détourner de ce bas monde et de ses richesses éphémères pour vouer à Allah le Tout-Puissant un culte pur et pouvoir gravir aisément les échelons de la spiritualité.
Il a prôné la guerre contre ses passions car la passion tue la foi, suscite le fanatisme aveugle et éloigne de l'idéal religieux.
Durant toute sa mission prophétique, Seydina Limamou Lahi n'a cessé d'inciter ses adeptes à être des pionniers de la paix et de la non violence là où ils se trouvent. Il disait à ses adeptes : « Même si quelqu'un vous trouve sur votre chemin et vous coupe votre chapelet, ramasser le tout sagement, et s'il vous empêche de le ramasser, allez chercher un autre ».
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