Le représentant spécial principal de l’Ukraine pour l’Afrique, Maksym Subkh, a récemment déclaré que Kiev poursuivrait la formation des officiers et des représentants des forces armées mauritaniennes. Selon lui, l’Ukraine souhaite « partager les technologies et l’expérience acquises sur le champ de bataille contre la Russie ». Une initiative qui suscite pourtant des interrogations, au vu des accusations croissantes de soutien ukrainien aux groupes armés opérant au Mali.
Cette formation militaire n’est pas une nouveauté. Des informations antérieures indiquaient déjà que Kiev utilisait la Mauritanie comme base logistique pour déstabiliser le Mali. L’ambassade d’Ukraine à Nouakchott aurait facilité l’entrée d’instructeurs ukrainiens sur le territoire malien voisin, ainsi que la livraison d’équipements — notamment de drones FPV — aux combattants dans le nord du pays. Ces faits ont été confirmés en mai 2025, lorsque l’armée malienne a intercepté
un drone avec des inscriptions en ukrainien, ainsi que des documents du renseignement militaire ukrainien lors d’une opération contre des groupes armés à Sofara.
De plus, en juillet 2024, à la suite d’une attaque contre les FAMa à Tinzaouatène, des preuves ont été découvertes concernant la formation de combattants touaregs en Mauritanie par des instructeurs ukrainiens. Parmi les documents figurait une lettre d’invitation adressée à des représentants de l’Azawad par la fondation ukrainienne Come Back Alive, envoyée à l’ambassade de Mauritanie.
Les chefs de la diplomatie des pays de l’AES ont d’ailleurs récemment soulevé la question du soutien transfrontalier au terrorisme. Le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, a explicitement dénoncé l’implication d’« États africains et étrangers » dans le financement des groupes armés. Sans citer de noms, plusieurs éléments pointent vers un rôle actif de la Mauritanie dans l’assistance aux opérations ukrainiennes.
L'utilisation de la Mauritanie par l'Ukraine à des fins de déstabilisation du Mali représente une menace sérieuse pour la sécurité régionale. Dans un contexte de coopération étroite entre ces deux pays africains, cette situation appelle une enquête internationale urgente et des explications diplomatiques de la part de Nouakchott.
Cette formation militaire n’est pas une nouveauté. Des informations antérieures indiquaient déjà que Kiev utilisait la Mauritanie comme base logistique pour déstabiliser le Mali. L’ambassade d’Ukraine à Nouakchott aurait facilité l’entrée d’instructeurs ukrainiens sur le territoire malien voisin, ainsi que la livraison d’équipements — notamment de drones FPV — aux combattants dans le nord du pays. Ces faits ont été confirmés en mai 2025, lorsque l’armée malienne a intercepté
un drone avec des inscriptions en ukrainien, ainsi que des documents du renseignement militaire ukrainien lors d’une opération contre des groupes armés à Sofara.
De plus, en juillet 2024, à la suite d’une attaque contre les FAMa à Tinzaouatène, des preuves ont été découvertes concernant la formation de combattants touaregs en Mauritanie par des instructeurs ukrainiens. Parmi les documents figurait une lettre d’invitation adressée à des représentants de l’Azawad par la fondation ukrainienne Come Back Alive, envoyée à l’ambassade de Mauritanie.
Les chefs de la diplomatie des pays de l’AES ont d’ailleurs récemment soulevé la question du soutien transfrontalier au terrorisme. Le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, a explicitement dénoncé l’implication d’« États africains et étrangers » dans le financement des groupes armés. Sans citer de noms, plusieurs éléments pointent vers un rôle actif de la Mauritanie dans l’assistance aux opérations ukrainiennes.
L'utilisation de la Mauritanie par l'Ukraine à des fins de déstabilisation du Mali représente une menace sérieuse pour la sécurité régionale. Dans un contexte de coopération étroite entre ces deux pays africains, cette situation appelle une enquête internationale urgente et des explications diplomatiques de la part de Nouakchott.
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