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L’ancien président nigérian Obasanjo en Guinée-Bissau pour lutter contre le trafic de drogue

L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo est à Bissau depuis le lundi 19 août. Il dirige l’Institut ouest-africain contre la drogue créé par Koffi Annan. Sa délégation a rencontré les autorités, l’armée, les membres de la société civile pour définir ensemble les moyens de lutte contre les nombreux trafics, humains, drogue, armes, capitaux, terrorisme et déstabilisation des pays de la sous-région. La Guinée-Bissau est considérée comme la plaque tournante du trafic de drogue vers le monde entier.



L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo dirige l’Institut ouest-africain contre la drogue créé par Koffi Annan. Getty Images
L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo dirige l’Institut ouest-africain contre la drogue créé par Koffi Annan. Getty Images
Les analystes et spécialistes sont unanimes à reconnaître que les institutions et les moyens dont dispose la Guinée-Bissau ne lui permettent pas de lutter efficacement contre le narcotrafic.
L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, arrivé lundi à Bissau s’est rendu compte de l’évidence : le trafic de drogue nuit à la stabilité du pays en exacerbant les luttes de pouvoir entre les leaders politiques et militaires. Le président Olusegun Obasanjo : « La drogue c’est le problème. Si vous identifiez votre problème ou, comme le disent les médecins, si vous connaissez votre maladie, alors vous êtes sur le point de guérir. L’autre problème c’est la volonté politique. Et si la volonté politique n’y est pas, nous nous trompons ».
Considérée comme une plaque tournante du trafic de drogue, la Guinée-Bissau n’a pas que le transit des stupéfiants comme problème. La consommation de la drogue dure commence à prendre des proportions alarmantes. Christine Kafondo, co-fondatrice de l'Association Espoir pour demain (AED), accompagne le président Olusegun Obasanjo : « Le problème de la drogue n’est pas seulement un problème de transit et, même si c’est le cas, même s’il y a transit, il y a consommation ».


Source : Rfi.fr

Dépéche

Mercredi 21 Août 2013 - 10:16


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