
La commission politique du Dialogue national continue de mener ses travaux. Jeudi, les participants ont posé sur la table les problèmes liés aux droits et libertés des citoyens et des partis politiques. L’accent a été mis sur l’arrêté Ousmane Ngom, interdisant toute manifestation dans les alentours du Palais.
« Il y a un ensemble de dispositions légales qui existent déjà, mais qui ne sont favorables aux citoyens ou les partis politiques et qui les empêchent d’exercer librement leurs missions » a soutenu Déthié Faye, membre du Pôle des Non-alignés, pour qui, il est fondamental de mettre en place un cadre normatif de l’action politique et citoyenne.
« Nous allons échanger autour de l’article 80, l’arrêté Ousmane Ngom et autres et essayer de voir par exemple quelles sont les améliorations qu’il faut porter. Si vous prenez la question liée à l’offense du chef de l’Etat, tout le monde reconnait que le président de la République est une institution », a-t-il ajouté.
A l’en croire, les citoyens ont du mal à faire la différence entre le président de la République er le président du parti. « Et cela depuis l’indépendance. On préconise d’aller progressivement dans ce sens. « Que le candidat élu démissionne de toutes ses fonctions politiques », a déclaré M. Faye.
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