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LIMITATION DES POUVOIRS DU ROI : Mohammed VI dit non





Le souverain marocain a assuré qu’il ne cèderait pas à «la démagogie et à l’improvisation».

Il n’y aura pas de «révolution de palais» au Maroc. Même pacifique. La revendication essentielle des manifestants marocains qui ont battu le pavé le 20 février ne sera pas satisfaite. «Le peuple rejette une Constitution faite pour des esclaves! À bas l’autocratie! Le roi doit régner et non gouverner!» avaient-ils scandé ce jour-là. Les murs du Palais royal sont restés sourds et hermétiques à ce type de requête.
«Nous nous sommes constamment refusé à céder à la démagogie et à l’improvisation dans notre action visant à consolider notre modèle singulier de démocratie et de développement. Sachant que chaque chose doit intervenir en son temps, il a fallu prendre le temps nécessaire pour faire murir le processus ayant conduit opportunément à la mise en place de ce Conseil qui a vocation d’être une institution de bonne gouvernance en matière de développement», a déclaré Mohammed VI lors d’un discours prononcé à l’occasion de la cérémonie d’installation du Conseil économique et social (CES), qui s’est tenue lundi au Palais royal à Casablanca.
L’héritier de Hassan II compte rester seul maître à bord, l’acteur principal des réformes dont il a donné l’orientation. «Nous ne sommes nullement disposés à laisser ce Conseil se muer en une sorte de troisième Chambre.
Nous entendons, au contraire, qu’il soit un nouvel et large espace, apte à conforter ce qu’offre l’Etat, des institutions en termes de structures et d’instances de dialogue constructif, d’expression responsable et de réactivité positive aux aspirations des diverses catégories sociales et des différentes générations», a souligné le souverain chérifien qui ne semble pas avoir beaucoup apprécié les slogans affichés par des milliers de ses sujets à travers l’ensemble du Royaume. Que propose-t-il en revanche? «Notre volonté est inébranlable d’aller de l’avant dans la concrétisation du modèle marocain, dont nous réaffirmons le caractère irréversible.
D’ailleurs, nous ne nous contenterons pas d’en préserver les acquis, mais nous entendons plutôt le consolider par de nouvelles réformes, et ce, dans le cadre d’une profonde symbiose et d’une totale synergie entre nous-mêmes et toutes les composantes de notre peuple fidèle», a-t-il fait savoir. «Notre but ultime est d’assurer à tous les Marocains les conditions propices à l’exercice d’une citoyenneté digne, dans le cadre d’un Maroc avancé, solidaire et jouissant de son unité et de sa souveraineté pleines et entières», a conclu le souverain alaouite. Le gouvernement qui est assuré de rester, pour l’instant, en place a reçu le «message» 5/5. Khalid Naciri, a affirmé avoir «saisi le message» des manifestants. «Maintenant, il faut passer à la vitesse supérieure», a déclaré le porte-parole du gouvernement. Du côté des manifestants on ne compte pas baisser les bras. «La mobilisation continue», a indiqué Oussama Khlifi, un des initiateurs de la marche du 20 février. Il a renouvelé un appel pour la tenue de sit-in quotidiens dans toutes les grandes villes du Royaume. La protestation semble vouloir s’inscrire dans la durée.




L'Expression

Mercredi 23 Février 2011 - 13:33


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1.Posté par jamel Khaldi le 24/02/2011 15:59
Certes au Maroc la liste des revendications sociales tels le logement, l’emploi, la santé, l’éducation, est encore assez longue, mais nul ne peut prétendre avoir la baguette magique pour satisfaire du jour au lendemain, toutes ces revendications. Même les pays riches sont durement confrontés aux problèmes du chômage, de la cherté de la vie et des disparités et les exclusions sociales. Mais si on s’amuse à faire le bilan de ce qui a été fait au Maroc durant les onze années (2000/2011) de règne du roi Mohammed VI avec ce qui s’est fait même dans des pays riches en pétrole comme la Libye où l’Algérie, la différence paraît visible grande. Même les libertés d’expression et le respect des droits de l’homme au Maroc sont bien meilleures que dans le reste du monde arabe. Certainement pour parfaire le processus démocratique en cours, le pouvoir en place doit pertinemment faire un grand effort pour éradiquer les maux qui rongent encore la société telle la corruption, le népotisme et l’injustice sociale. Alors il ne faut pas être nihiliste, au contraire il faut Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Le Maroc avance qu’on le laisse avancer.

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