Les crises alimentaires dans le Sahel ne sont pas une fatalité. Voilà la conviction de la Cédéao qui a mis en place des stocks à l’échelle de la région pour aider les pays en difficulté. Un dispositif qui vient appuyer les efforts entrepris par les pays membres. Sékou Sangaré est le commissaire chargé de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau de la Cédéao.
« Dans les pays qui ont adopté ce système, il est prévu de mettre en place des stocks de proximité. Et quand ces stocks ne suffisent pas, il y a un deuxième niveau d’intervention, ce sont les stocks nationaux. Et quand ce deuxième niveau ne suffit pas, une demande est adressée à la Cédéao et c’est sur la base de l’ensemble de ces demandes que les stocks sont mis à disposition. »
C’est ainsi que la semaine dernière le Niger et le Burkina Faso ont reçu respectivement 6 500 et 4 300 tonnes de céréales. Maman Yabilan est le coordinateur nigérien de la cellule de crise alimentaire. Il a travaillé avec le commissaire Sangaré à la mise en place de la réserve régionale.
« Dans le cas du Niger cette année, nous avons planifié d’intervenir pendant la période de soudure sur une cible d’un million six cent mille personnes. Au moment où nous avons fait la requête (auprès de la Cédéao, NDLR) nous avions couvert environ un million trois cent mille personnes. Donc nous avons un gap d’environ trois cent mille personnes à couvrir, et donc l’apport de la réserve (la Réserve régionale de sécurité alimentaire, NDLR) arrive à point nommé. »
Mais la Cédéao ne fait pas de cadeau et chaque grain donné doit être remboursé. Sekou Sangaré.
« Il y a trois scénarios qui sont proposés aux états. Le premier scénario c’est dans le cas où l’état possède les ressources budgétaires et donc paie directement la contre-valeur des stocks mis à disposition. Deuxième cas, c’est lorsqu’un « tiers payant » se porte garant et paye à la place de l’État. Et enfin, le troisième mode de règlement, ce sont les prélèvements communautaires. »
Les prélèvements communautaires, autrement dit les taxes que les pays de la Cédéao perçoivent sur les échanges commerciaux avec les pays tiers. La communauté travaille d’ailleurs à mettre en place des mécanismes financiers qui permettraient de pérenniser et d’accroître la réserve alimentaire de sécurité. Pour l’heure, l’Union européenne et l’Agence française de développement soutiennent financièrement cette initiative.
« Dans les pays qui ont adopté ce système, il est prévu de mettre en place des stocks de proximité. Et quand ces stocks ne suffisent pas, il y a un deuxième niveau d’intervention, ce sont les stocks nationaux. Et quand ce deuxième niveau ne suffit pas, une demande est adressée à la Cédéao et c’est sur la base de l’ensemble de ces demandes que les stocks sont mis à disposition. »
C’est ainsi que la semaine dernière le Niger et le Burkina Faso ont reçu respectivement 6 500 et 4 300 tonnes de céréales. Maman Yabilan est le coordinateur nigérien de la cellule de crise alimentaire. Il a travaillé avec le commissaire Sangaré à la mise en place de la réserve régionale.
« Dans le cas du Niger cette année, nous avons planifié d’intervenir pendant la période de soudure sur une cible d’un million six cent mille personnes. Au moment où nous avons fait la requête (auprès de la Cédéao, NDLR) nous avions couvert environ un million trois cent mille personnes. Donc nous avons un gap d’environ trois cent mille personnes à couvrir, et donc l’apport de la réserve (la Réserve régionale de sécurité alimentaire, NDLR) arrive à point nommé. »
Mais la Cédéao ne fait pas de cadeau et chaque grain donné doit être remboursé. Sekou Sangaré.
« Il y a trois scénarios qui sont proposés aux états. Le premier scénario c’est dans le cas où l’état possède les ressources budgétaires et donc paie directement la contre-valeur des stocks mis à disposition. Deuxième cas, c’est lorsqu’un « tiers payant » se porte garant et paye à la place de l’État. Et enfin, le troisième mode de règlement, ce sont les prélèvements communautaires. »
Les prélèvements communautaires, autrement dit les taxes que les pays de la Cédéao perçoivent sur les échanges commerciaux avec les pays tiers. La communauté travaille d’ailleurs à mettre en place des mécanismes financiers qui permettraient de pérenniser et d’accroître la réserve alimentaire de sécurité. Pour l’heure, l’Union européenne et l’Agence française de développement soutiennent financièrement cette initiative.
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