
Dans le rapport de Felwine Sarr et de Bénédicte Savoy, il était prévu que le sabre d'El Hadj Omar Tall faisait partie des objets qu’il fallait restituer tout de suite au Sénégal. Mais ce, qui s'est passé, ce dimanche au palais de la République entre Édouard Philippe, le Premier ministre français et le président Macky Sall en est autre.
En effet, la France a procédé à un prêt et non à la restitution du sabre d'un marabout et résistant sénégalais du XIXe siècle, jusqu'ici exposé au musée des Invalides à Paris. En 2017, Emmanuel Macron s’était engagé à rendre les œuvres spoliées par la France à ses anciennes colonies.
Flou juridique
« C’est le symbole d’une unité retrouvée qui fait que la réconciliation sur le plan culturel entre la France et les États concernés va se consolider davantage, explique El Hadji Ibrahima Ndao, professeur et historien. Parce qu’aller au musée du Louvre ou aller au musée du Quai Branly et voir là-bas des objets qui visiblement ne viennent pas de la France, mais de nos sociétés ou de nos pays, cela crée un certain malaise, même si on ne le dit pas ».
Mais le site Rfi précise dans cette affaire "qu'il s’agit pour l’instant d’un prêt de cinq ans consenti au Sénégal. Pour rendre définitivement le sabre, le dernier mot revient aux députés français qui devront voter une loi."
En effet, la France a procédé à un prêt et non à la restitution du sabre d'un marabout et résistant sénégalais du XIXe siècle, jusqu'ici exposé au musée des Invalides à Paris. En 2017, Emmanuel Macron s’était engagé à rendre les œuvres spoliées par la France à ses anciennes colonies.
Flou juridique
« C’est le symbole d’une unité retrouvée qui fait que la réconciliation sur le plan culturel entre la France et les États concernés va se consolider davantage, explique El Hadji Ibrahima Ndao, professeur et historien. Parce qu’aller au musée du Louvre ou aller au musée du Quai Branly et voir là-bas des objets qui visiblement ne viennent pas de la France, mais de nos sociétés ou de nos pays, cela crée un certain malaise, même si on ne le dit pas ».
Mais le site Rfi précise dans cette affaire "qu'il s’agit pour l’instant d’un prêt de cinq ans consenti au Sénégal. Pour rendre définitivement le sabre, le dernier mot revient aux députés français qui devront voter une loi."
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