Selon la loi malgache actuelle, les investisseurs étrangers n’ont pas le droit de devenir propriétaires de terres à Madagascar. Pour encourager leur venue et par là stimuler le secteur privé, ralenti par deux ans de pandémie, la Banque mondiale propose donc de libéraliser le marché foncier malgache.
Pour Marcelle Ayo, la représentante de la Société financière internationale (SFI), une organisation du Groupe de la Banque mondiale, à Madagascar : « Bien sûr que les Malgaches doivent d’abord posséder leurs terres, mais il y a suffisamment de place pour de plus grosses exploitations agricoles. C’est aussi pour rendre le cadre légal clair pour les investisseurs étrangers qui de toute façon contournent cette interdiction. Ça fait perdre de l’argent à tout le monde. »
Crainte des répercussions sur les petits paysans
Pour le collectif Tany, bien au contraire, une telle mesure mettrait en dangers les droits économiques, culturels et sociaux des Malgaches. Les trois quarts de la population vivent du travail de terre, rappelle le collectif. L’inégalité entre les grosses entreprises et les plus petits paysans locaux serait insoutenable.
« Assurer un meilleur accès à la terre pour que les communautés locales puissent vivre dignement et nourrir la nation ne peut pas être confondu avec la mise en place des "marchés fonciers" à la sauce néolibérale », dénonce encore le collectif Tany.
Pour modifier le régime foncier malgache, il faudrait par ailleurs changer deux lois, controversées. La société civile s’inquiète d’une présentation impromptue de ces textes déjà modifiés à l’Assemblée nationale pendant la session parlementaire en cours.
Pour Marcelle Ayo, la représentante de la Société financière internationale (SFI), une organisation du Groupe de la Banque mondiale, à Madagascar : « Bien sûr que les Malgaches doivent d’abord posséder leurs terres, mais il y a suffisamment de place pour de plus grosses exploitations agricoles. C’est aussi pour rendre le cadre légal clair pour les investisseurs étrangers qui de toute façon contournent cette interdiction. Ça fait perdre de l’argent à tout le monde. »
Crainte des répercussions sur les petits paysans
Pour le collectif Tany, bien au contraire, une telle mesure mettrait en dangers les droits économiques, culturels et sociaux des Malgaches. Les trois quarts de la population vivent du travail de terre, rappelle le collectif. L’inégalité entre les grosses entreprises et les plus petits paysans locaux serait insoutenable.
« Assurer un meilleur accès à la terre pour que les communautés locales puissent vivre dignement et nourrir la nation ne peut pas être confondu avec la mise en place des "marchés fonciers" à la sauce néolibérale », dénonce encore le collectif Tany.
Pour modifier le régime foncier malgache, il faudrait par ailleurs changer deux lois, controversées. La société civile s’inquiète d’une présentation impromptue de ces textes déjà modifiés à l’Assemblée nationale pendant la session parlementaire en cours.
Autres articles
-
RDC : l’AFC/M23 amorce son retrait d’Uvira, dans l'est du pays
-
L'Afrique du Sud renvoie sept Kényans travaillant pour le programme américain de relocalisation des Afrikaners
-
Guinée-Bissau: la femme d'Umaro Sissoco Embalo mise en examen au Portugal
-
Mali: enquête ouverte sur un agent des services de renseignement français
-
En Érythrée, les Nations unies appellent à la libération de 10000 personnes arbitrairement détenues





RDC : l’AFC/M23 amorce son retrait d’Uvira, dans l'est du pays


