Le président malien Amadou Toumani Touré a promulgué le nouveau code de la famille, le 16 janvier 2012. Getty Images
«La femme doit obéissance à son mari». « L'homme est considéré comme l'unique chef de famille ».« L'âge légal du mariage est fixé à 16 ans pour les filles, 18 ans pour les hommes, le mariage religieux est légalisé ». Après des années de violentes polémiques entre laïcs et islamistes, entre deux visions totalement opposées de la société, le code de la famille est promulgué au Mali.
Les défenseurs des droits de l'homme avaient pourtant écrit au président malien pour lui demander de ne surtout pas promulguer ce texte qui, loin de corriger les discriminations homme-femme, selon eux, les aggrave au contraire.
Les défenseurs des droits de l'homme avaient même rappelé au chef de l'Etat Amadou Toumani Touré que l'égalité entre Maliens et Maliennes est consacrée par la Constitution du Mali. Manifestement, c'est la pression islamiste qui l'a emporté.
En rassemblant 50 000 fidèles le week-end dernier au Stade du 26 mars à Bamako, véritable démonstration de force, les organisations musulmanes sont venues rappeler à quel point leur voix compte.
A trois mois de la présidentielle, certains responsables religieux ne cachent pas leur intention de faire la cour aux candidats, à moins que ce ne soit l'inverse. A voir le nombre de personnalités politiques présentes au stade samedi dernier, on peut légitimement se poser la question.
Source: RFI
Les défenseurs des droits de l'homme avaient pourtant écrit au président malien pour lui demander de ne surtout pas promulguer ce texte qui, loin de corriger les discriminations homme-femme, selon eux, les aggrave au contraire.
Les défenseurs des droits de l'homme avaient même rappelé au chef de l'Etat Amadou Toumani Touré que l'égalité entre Maliens et Maliennes est consacrée par la Constitution du Mali. Manifestement, c'est la pression islamiste qui l'a emporté.
En rassemblant 50 000 fidèles le week-end dernier au Stade du 26 mars à Bamako, véritable démonstration de force, les organisations musulmanes sont venues rappeler à quel point leur voix compte.
A trois mois de la présidentielle, certains responsables religieux ne cachent pas leur intention de faire la cour aux candidats, à moins que ce ne soit l'inverse. A voir le nombre de personnalités politiques présentes au stade samedi dernier, on peut légitimement se poser la question.
Source: RFI
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