Un maire de Dakar, sans budget, c’est bien Khalifa Sall qui sent la pire catastrophe. En effet, ce sont les contrecoups de l'Acte III de la décentralisation qui bloque tout à Dakar. Face au conseil municipal hier, le maire de Dakar Khalifa Sall invite à agir pour éviter la catastrophe. Aujourd'hui, la ville ne fonctionne plus. Tout est arrêté car on nous dit qu'on ne peut pas faire des dépenses autres que celles relatives au personnel. Donc, on est en train d'arrêter tous les projets de la ville", charge le responsable du Parti Socialiste (PS) qui indexe l'acte III de la décentralisation comme « la source des problèmes de la ville de Dakar ».
Pire : «On va vers des problèmes. Les communes ont pour vocation de gérer les proximités et aider les populations à prendre en charge leurs préoccupations. N'ayant pas de budget pour le moment, nous ne pouvons pas financer. Nous voulions mettre les écoles dans de bonnes conditions, mais nous sommes handicapés », martèle Khalifa Sall qui précise dans les colonnes de « l’as », « des domaines de compétence qui vont revenir aux communes d'arrondissement, vont devenir des sources de problèmes ». En ce sens que « si, par exemple, la ville de Dakar rend aux communes d'arrondissement les marchés, elles auront 70 millions de recettes, mais on leur transfère 500 millions de charges comme l'éducation, la santé,… ». Il invite le gouvernement à trouver une solution.
Pire : «On va vers des problèmes. Les communes ont pour vocation de gérer les proximités et aider les populations à prendre en charge leurs préoccupations. N'ayant pas de budget pour le moment, nous ne pouvons pas financer. Nous voulions mettre les écoles dans de bonnes conditions, mais nous sommes handicapés », martèle Khalifa Sall qui précise dans les colonnes de « l’as », « des domaines de compétence qui vont revenir aux communes d'arrondissement, vont devenir des sources de problèmes ». En ce sens que « si, par exemple, la ville de Dakar rend aux communes d'arrondissement les marchés, elles auront 70 millions de recettes, mais on leur transfère 500 millions de charges comme l'éducation, la santé,… ». Il invite le gouvernement à trouver une solution.
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