Depuis une semaine, la grève du personnel de santé est devenue un véritable casse-tête. Seuls les patients souffrant d’une maladie chronique sont correctement pris en charge. Les autres malades sont refoulés ou orientés vers des structures privées. Au CHU de Libreville par exemple, dix femmes seulement sont autorisées d’y accoucher. Habituellement, elles sont en moyenne 60 par jour.
Comme l’explique le président du Syndicat national des personnels de santé, Serge Mickala Moundanga, c’est un besoin de formation qui est à l’origine de cette radicalisation. « Nous, ce que nous demandons, c’est de permettre à ceux qui sont en bas de l’échelle d’acquérir de nouvelles connaissances pour faire face à la demande. Or, ce n’est pas le cas aujourd’hui, dénonce-t-il. Nous avons comme l’impression que personne ne veut décider et nous interpellons le président de la République pour que des solutions soient trouvées. »
Le ministère de la Santé a enfin ouvert des négociations, mais les grévistes attendent des engagements fermes pour reprendre le travail. Le calvaire de la population n’est pas sur le point de s’achever.
Source : Rfi.fr
-
Canicule en Guinée: «Il va falloir faire des choses concrètes»
-
Mali: la Cour constitutionnelle demande des comptes sur les émoluments des membres du CNT
-
Mali : la Cour constitutionnelle «incompétente» sur la suspension des activités des partis
-
Bénin: la Criet ouvre le procès de 42 personnes interpellées lors de l’élection présidentielle de 2021
-
Tchad: plus de 70 militaires américains vont évacuer Ndjamena