Le magistrat Ousmane Chimère Diouf, président sortant de l'Union des magistrats du Sénégal (UMS). dénonce une tentative de l’Assemblée nationale de convoquer des magistrats via leur règlement intérieur.
Selon le magistrat Diouf, les principes fondamentaux de la profession de juge sont "incompatibles avec le populisme". Cette affirmation faite lors de l’AG de lUMS, fait écho à une décision récente du Conseil constitutionnel, la décision n°2C-2025 du 24 juillet 2025, qui a déclaré inconstitutionnels plusieurs alinéas de l'article 56 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
Le point de discorde réside dans l'interprétation des pouvoirs de contrôle du Parlement. Si l'Assemblée nationale a le droit d'auditionner des membres de l'exécutif ou des dirigeants d'établissements publics, le magistrat Diouf est catégorique : "aucune disposition constitutionnelle ne lui permet d’entendre des magistrats dans l’exercice de leurs fonctions".
Cette mise au point, qui s'appuie sur la décision du Conseil constitutionnel, rappelle une règle essentielle de l'État de droit : le règlement intérieur d'une institution, même s'il a une valeur législative, ne peut en aucun cas modifier ou contredire les dispositions de la Constitution.
Les propos d'Ousmane Chimère Diouf soulèvent des questions cruciales sur la séparation des pouvoirs et l'indépendance de la justice, qui est un pilier de la démocratie.
Selon le magistrat Diouf, les principes fondamentaux de la profession de juge sont "incompatibles avec le populisme". Cette affirmation faite lors de l’AG de lUMS, fait écho à une décision récente du Conseil constitutionnel, la décision n°2C-2025 du 24 juillet 2025, qui a déclaré inconstitutionnels plusieurs alinéas de l'article 56 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
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