Il s'agit de la première fois que des responsables nord-coréens aussi haut placés sont directement sanctionnés par Washington depuis la rencontre historique entre Donald Trump et Kim Jong-un en juin dernier. Les mesures punitives visent le ministre de la Sécurité d’Etat, le directeur de la propagande et le directeur de l’organisation au sein du Parti des travailleurs de Corée.
Tous trois sont à la tête de départements qui « mettent en œuvre la censure brutale de l’Etat et violent les droits de l’homme pour réprimer et contrôler la population » explique le secrétaire au Trésor dans un communiqué. Leurs avoirs seront gelés et ils n’auront pas le droit de commercer avec les Etats-Unis.
Rapport critique
Ces sanctions ont été décidées après la publication ce 10 décembre d’un rapport du département d’Etat qui critique férocement le régime nord-coréen, qualifié d'« un des pires régimes au monde en matière de violations des droits de l’homme ». Le texte dénonce les « meurtres extrajudiciaires, le travail forcé, la torture, les viols commis au nom de la répression politique ».
« Ces sanctions montrent bien l’engagement des Etats-Unis pour soutenir la liberté d’expression », précise le communiqué du Trésor. Pourtant, le président américain a récemment répété qu’il aimait bien le dirigeant nord-coréen. Donald Trump continue d'évoquer un nouveau tête-à-tête avec Kim Jong-un pour début 2019 même si les négociations sur la dénucléarisation de la Corée sont dans l’impasse.
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