Dans le quartier de la Goulette à Tunis, des retraités se retrouvent en matinée dans ce centre de vote de la banlieue. « Moi j’ai voté depuis 2011 sur toutes les élections. C’est quelque chose qui change en Tunisie. C’est à dire avant on votait, sous Ben Ali, avec une seule personne au pouvoir, maintenant on a le choix », nous raconte Mehdi Derwish.
Un sentiment partagé par Abdelfattah, fier de pouvoir construire l’avenir du pays. « On participe à cette jeune démocratie du mieux qu’on peut. J’ai 75 ans, au temps de Bourguiba et de Ben Ali je n’ai jamais voté, donc je profite de l’occasion et à chaque fois je vote maintenant. Peut-être que ma voix peut changer quelque chose. Quelque soit le résultat, on est content ! », se réjouit-il.
Au fil des heures, dans ce bureau de vote, peu de jeunes mais des familles se déplacent, comme Raliah, la quarantaine, qui nous explique. « C’est très important parce que c’est le futur de nos enfants. C’est entre nos mains donc on doit absolument voter. »
Quelques votants se sont plaints qu’il n’y ait pas assez d’observateurs indépendants. Certains bureaux en sont en effet dépourvus. Le responsable du centre affirme comprendre et regretter que trop peu de bénévoles se soient engagés pour effectuer cette surveillance.
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