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Les victimes oubliées du conflit entre Pygmées et Bantous en RDC

"Retour vers l'enfer", "point de non retour", "catastrophe": les superlatifs ne manquent pas pour attirer l'attention du monde sur la situation sécuritaire et humanitaire en République démocratique du Congo, à l'approche d'une conférence humanitaire le 13 avril.



Ces mots prennent tout leur sens sur les rives du lac Tanganyika (sud-est), où des dizaines de milliers de déplacés ont fui un conflit communautaire oublié entre Bantous (population africaine majoritaire) et milices de la minorité pygmée : selon les sources, de 500.000 à 650.000 personnes ont été déplacées au plus fort des violences en 2016-2017.
 
Autour de la capitale provinciale Kalemie, posée entre les eaux calmes du lac et la plaine fertile de la Rugumba, 67.000 déplacés bantous survivent dans 12 camps, traumatisés par les brutalités des pygmées: raids, pillages, villages incendiées, femmes enceintes éventrées, blessures par flèches...
 
Kavambu Sidiki occupe seul une des centaines de huttes couvertes de bâches blanches du plus grand des camps, Katanika, qui s'étend sur des collines rouge ocre.
 
L'infirmier de 62 ans, expert dans le diagnostic de la trypanosomiase (maladie du sommeil), rend visite à ses quatre enfants chaque samedi à Kalemie où ils vivent chez une tante, pour éviter les risques de choléra dans le camp.

VOA Afrique

Jeudi 22 Mars 2018 - 16:56


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