L'ex-président du Liberia Charles Taylor lors de son procès à La Haye, le 13 juillet 2009. (Photo : Reuters)
La Defense Intelligence Agency, les renseignements militaires américains, ne lève qu'un coin du voile. Elle ne publie aucun des dizaines de documents relatifs aux informations transmises par Charles Taylor et ne dit pas non plus jusqu'à quand la collaboration s'est maintenue.
Lors d'une audience de son procès à la Haye, l'ex-président libérien avait déjà laissé entendre que les services de renseignements américains ne lui étaient pas inconnus. Racontant son évasion ou plutôt sa libération de la prison de Plymouth en 1985, il avait expliqué qu'un garde était venu ouvrir la porte de sa cellule. A la sortie, deux agents américains l'attendaient et l'ont conduit à New York d'où il s'est envolé pour Mexico.
Quel intérêt avait les Etats-Unis à entretenir des relations avec celui qui lança une rébellion armée quatre ans plus tard ? Selon plusieurs sources, Charles Taylor pouvait protéger les entreprises américaines au Liberia, Firestone en tête, permettre de se débarrasser de Samuel Doe qui avait perdu les faveurs de Washington mais surtout fournir des informations sur Mouammar Kadhafi, son principal parrain sur le continent.
Quoi qu'il en soit collaborer avec le Pentagone et la CIA n'est pas une assurance tout risque. En 2003, Charles Taylor a été chassé du pouvoir par une rébellion soutenue par l'administration Bush et tous les procureurs du Tribunal spécial qui l'accusent de crimes contre l'humanité sont américains.
Source: RFI
Lors d'une audience de son procès à la Haye, l'ex-président libérien avait déjà laissé entendre que les services de renseignements américains ne lui étaient pas inconnus. Racontant son évasion ou plutôt sa libération de la prison de Plymouth en 1985, il avait expliqué qu'un garde était venu ouvrir la porte de sa cellule. A la sortie, deux agents américains l'attendaient et l'ont conduit à New York d'où il s'est envolé pour Mexico.
Quel intérêt avait les Etats-Unis à entretenir des relations avec celui qui lança une rébellion armée quatre ans plus tard ? Selon plusieurs sources, Charles Taylor pouvait protéger les entreprises américaines au Liberia, Firestone en tête, permettre de se débarrasser de Samuel Doe qui avait perdu les faveurs de Washington mais surtout fournir des informations sur Mouammar Kadhafi, son principal parrain sur le continent.
Quoi qu'il en soit collaborer avec le Pentagone et la CIA n'est pas une assurance tout risque. En 2003, Charles Taylor a été chassé du pouvoir par une rébellion soutenue par l'administration Bush et tous les procureurs du Tribunal spécial qui l'accusent de crimes contre l'humanité sont américains.
Source: RFI
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