
La réunion des ministres de la Défense de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) promettait d’être houleuse, « tonique » même selon le ministère français des Armées, en tout cas à la hauteur de l’incident. Début juin, en Méditerranée orientale, la frégate tricolore Courbet, en mission pour l’Otan, a été mise en joue par deux frégates turques qui s’opposaient à ce que le navire français contrôle un cargo soupçonné d’enfreindre l’embargo sur les armes vers la Libye. Les navires turcs ont illuminé de leurs radars le Courbet, ce qui équivaut à un acte hostile.
Un comportement inacceptable, a martelé Florence Parly, la ministre des Armées : « Il ne peut pas y avoir la moindre complaisance vis-à-vis de ce genre de comportement. Cet incident particulièrement grave doit être relevé et nos alliés partagent nos préoccupations. Huit alliés européens, dont des pays majeurs m’ont apporté un clair soutien. Donc, je crois qu’une réflexion est nécessaire sur ce qui est en train de se passer dans l’Alliance. Il faut en effet regarder en face les dérives qui s’y produisent. »
Huit pays font bloc derrière Paris
Après avoir tenté de minimiser l’incident, le secrétaire général de l’Otan a fini par céder à la pression et a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’accrochage entre la France et la Turquie. Il faut dire que huit pays européens ont fait bloc derrière Paris.
L’enquête ne débouchera très probablement sur aucune sanction. Mais l’affaire étale une fois de plus le malaise dénoncé depuis des mois par la France au sein de l’Alliance. Une organisation jugée timide face aux agissements de la Turquie. Ankara est accusé de violer l’embargo sur les armes de l’ONU, en soutenant le Gouvernement d’union nationale de Tripoli. Pour l’alliance, la seule réponse concrète peut être d’interdire momentanément à la Turquie d’utiliser en mer l’indicatif « Otan ». Une modeste mesure de rétorsion qui dans l’immédiat ne risque pas de freiner l’activisme militaire turc en Libye.
Un comportement inacceptable, a martelé Florence Parly, la ministre des Armées : « Il ne peut pas y avoir la moindre complaisance vis-à-vis de ce genre de comportement. Cet incident particulièrement grave doit être relevé et nos alliés partagent nos préoccupations. Huit alliés européens, dont des pays majeurs m’ont apporté un clair soutien. Donc, je crois qu’une réflexion est nécessaire sur ce qui est en train de se passer dans l’Alliance. Il faut en effet regarder en face les dérives qui s’y produisent. »
Huit pays font bloc derrière Paris
Après avoir tenté de minimiser l’incident, le secrétaire général de l’Otan a fini par céder à la pression et a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’accrochage entre la France et la Turquie. Il faut dire que huit pays européens ont fait bloc derrière Paris.
L’enquête ne débouchera très probablement sur aucune sanction. Mais l’affaire étale une fois de plus le malaise dénoncé depuis des mois par la France au sein de l’Alliance. Une organisation jugée timide face aux agissements de la Turquie. Ankara est accusé de violer l’embargo sur les armes de l’ONU, en soutenant le Gouvernement d’union nationale de Tripoli. Pour l’alliance, la seule réponse concrète peut être d’interdire momentanément à la Turquie d’utiliser en mer l’indicatif « Otan ». Une modeste mesure de rétorsion qui dans l’immédiat ne risque pas de freiner l’activisme militaire turc en Libye.
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