Un match de football a viré au drame lundi 21 avril au soir. À la sortie du Stade international de Tripoli, en Libye, un policier a foncé en voiture sur des supporters après un match opposant deux équipes locales. Le policier en cause dépend du ministère de l’Intérieur et faisait partie du dispositif de sécurité du stade. Son geste, filmé par plusieurs supporters, a fait plusieurs blessés, dont certains dans un état grave.
En Libye, la vidéo, visionnée des milliers de fois sur les réseaux sociaux, montre clairement la voiture de police foncer à toute vitesse dans la foule, sans aucun avertissement. Deux autres véhicules de police ont suivi, causant, eux aussi, des blessés. Sur les images, on voit des personnes au sol et l’on entend des cris de stupeur.
Selon des supporters présents sur le lieu, le match s’était déroulé sans incidents et s’était terminé sur un score nul. Aucun débordement n’avait été signalé. Pour beaucoup, l’acte de la police a été vécu comme un geste « délibéré et injustifié ». Dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 mars, la colère est montée d’un cran : plusieurs véhicules de police ont été incendiés en signe de protestation.
Les ONG exigent une enquête « rapide et transparente »
Le ministère de l’Intérieur a rapidement réagi dans un communiqué, qualifiant l’incident d’« acte isolé en contradiction avec l’éthique ». Il annonce l’ouverture d’une enquête urgente.
Mais ces explications n’ont pas suffi à apaiser les tensions. Des ONG libyennes exigent une enquête « rapide et transparente », et dénoncent l’impunité des agents de l’État impliqués dans des violences. Plusieurs voix appellent également à la démission du ministre de l’Intérieur Imad Trabelsi.
Dans l’ouest libyen, la police est souvent composée d’anciens miliciens, dont certains continuent à adopter des comportements violents.
En Libye, la vidéo, visionnée des milliers de fois sur les réseaux sociaux, montre clairement la voiture de police foncer à toute vitesse dans la foule, sans aucun avertissement. Deux autres véhicules de police ont suivi, causant, eux aussi, des blessés. Sur les images, on voit des personnes au sol et l’on entend des cris de stupeur.
Selon des supporters présents sur le lieu, le match s’était déroulé sans incidents et s’était terminé sur un score nul. Aucun débordement n’avait été signalé. Pour beaucoup, l’acte de la police a été vécu comme un geste « délibéré et injustifié ». Dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 mars, la colère est montée d’un cran : plusieurs véhicules de police ont été incendiés en signe de protestation.
Les ONG exigent une enquête « rapide et transparente »
Le ministère de l’Intérieur a rapidement réagi dans un communiqué, qualifiant l’incident d’« acte isolé en contradiction avec l’éthique ». Il annonce l’ouverture d’une enquête urgente.
Mais ces explications n’ont pas suffi à apaiser les tensions. Des ONG libyennes exigent une enquête « rapide et transparente », et dénoncent l’impunité des agents de l’État impliqués dans des violences. Plusieurs voix appellent également à la démission du ministre de l’Intérieur Imad Trabelsi.
Dans l’ouest libyen, la police est souvent composée d’anciens miliciens, dont certains continuent à adopter des comportements violents.
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